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PORTRAIT D'ALUMNI : MAXIME GOUPIL, ISG PROMO 2017, PRODUCT MANAGER @MASS : UN PASSIONNE D'INNOVATION, D'ENTREPREUNARIAT QUI POURSUIT SES RÊVES !

03 mars 2024 Association
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Florence Delsaux : Bonjour Maxime peux-tu nous parler de ton parcours depuis ta sortie de l’ISG ? 

 

Maxime Goupil : Bonjour Florence, avec plaisir. Mon parcours depuis ma sortie de l'ISG a été marqué par la poursuite de mes rêves et l'exploration de diverses opportunités. Dès mon admission à l'ISG en 2011, j'ai plongé dans l'entrepreneuriat, fasciné par le potentiel des smartphones et des applications mobiles. En collaboration avec Julien Gattegno, un camarade de classe, nous avons développé des applications pour une variété de clients, des restaurateurs aux influenceurs Youtube, et même des établissements scolaires comme IONIS Education Group, dont fait partie l'ISG.

 

En 2016, au moment de ma graduation, j'ai décliné une offre d'emploi chez Fiat Chrysler Automobiles en Belgique pour poursuivre mon rêve entrepreneurial. Avec le soutien de mon frère, alors dans la Direction Artistique, nous avons lancé "Bukkle", une application simplifiant le partage et le paiement des additions au restaurant. Bien que ce projet fût novateur, son adoption fut limitée par la réticence des établissements à se digitaliser, une leçon précieuse sur la gestion de projets.

 

Peu après, avec Gilles Capoani dIplômé de l'ISG 2017, nous avons fondé Lepass, une entreprise simplifiant lepaiement du carburant en station-service. Inspirés par un roadtrip aux États-Unis, nous avons introduit le paiement via badge télépéage, devenant ainsi les pionniers en France. Le lancement de notre service a coïncidé avec le début du confinement national, constituant un défi majeur. Néanmoins, nous avons relevé le défi et développé une solution de paiement via smartphone depuis chez nous, ce qui nous a valu la reconnaissance de grands acteurs de la distribution pétrolière et des concessions autoroutières.

 

Après cinq années chez Lepass, j'ai déménagé à Genève pour explorer ma passion pour les cryptomonnaies, rejoignant une startup DeFi en tant que Product Manager. J'ai dirigé le développement d'une plateforme de trading de crypto-monnaies aux côtés de développeurs talentueux. Actuellement, je me prépare à relever un nouveau défi au sein de l'équipe produit d'une banque suisse ambitieuse dans le domaine du trading, visant à devenir leader sur le marché.

 

 

FD : Lors de tes années étudiantes tu as été très actif dans la vie associative de l’école, et de tes implications dans différents projets. D’où te vient cette appétence pour l’entreprenariat ?

 

MG: Mon attrait pour l'entrepreneuriat trouve ses racines dans un désir profond de créer une entreprise, une aspiration qui résonne en moi depuis aussi longtemps que je me souvienne. Cette appétence est largement influencée par mon histoire familiale : mon arrière-grand-père et, plus tard, son fils se sont distingués dans l'ingénierie hydraulique en fondant une entreprise et en déposant plus de 240 brevets. Leur parcours a toujours été une source d'inspiration, nourrissant ma passion pour l'entrepreneuriat et l'innovation.

 

 

FD : Un autre mot te définit c’est l’innovation, aujourd’hui tu travailles en tant que Product Manager dans le secteur de la cryptomonnaies, quels sont selon toi les enjeux et défis propres à ce domaine ?

 

MG: La montée en puissance de la Blockchain depuis l'avènement des cryptomonnaies suscite un vif intérêt parmi les ingénieurs, les investisseurs et les porteurs de projets. Malheureusement, elle souffre encore d'une mauvaise réputation, à tort selon moi.

 

Le premier défi réside dans l'éducation. Les médias généralistes ont souvent du mal à traiter ces sujets de manière pertinente, car les cryptomonnaies et la Blockchain ne sont pas des concepts faciles à expliquer ou à comprendre. Peu de personnes peuvent se prétendre expertes dans ce domaine. Heureusement, des médias spécialisés comme "The Big Whale", "Journal du Coin" ou "Cryptoast" émergent pour fournir une couverture plus informée et nuancée de ces sujets.

 

Le deuxième défi est la régulation. La Blockchain et ses applications, notamment les cryptomonnaies, représentent une révolution majeure dans le secteur financier. Ainsi, un cadre réglementaire clair est nécessaire pour permettre aux entreprises, grandes et petites, d'adopter cette technologie. Actuellement, de nombreux entrepreneurs ambitieux développent des projets et créent des précédents qui serviront de base à une future législation, comme l'a initié la Commission européenne avec la loi MiCA.

 

Enfin, le troisième défi concerne l'entrée des institutions. Avec un cadre légal bien établi, nous pourrons voir l'arrivée d'institutions telles que les grandes banques ou les grandes entreprises, qui apporteront la liquidité nécessaire pour financer l'innovation et accompagner cette révolution.

 

Je suis très ouvert aux critiques sur ces trois postulations et j’accompagne ceux qui souhaitent démarrer dans les cryptos. N’hésitez pas à me contacter sur Linkedin. 

 

 

Florence Delsaux : En quoi l’ISG t’a donné les clés de l’entreprenariat et cette envie sans cesse d’être dans des secteurs novateurs ?

 

MG : À l'ISG, nous bénéficions d'une éducation qui nous expose à tous les aspects d'une entreprise, ce qui nous permet de comprendre et d'appréhender chaque métier. Cette approche m'a fourni les connaissances nécessaires pour me lancer dans l'entrepreneuriat et m'a donné la confiance nécessaire pour entreprendre plusieurs projets.

L'implication dans la vie associative de l'école a également joué un rôle crucial dans le développement de mon esprit entrepreneurial. C’était en quelque sorte le bac à sable pour expérimenter l’entrepreunariat et le développement de projets. 

 

 

FD : Enfin aurais tu un ou deux souvenirs de l’ISG que tu aimerais partager avec nous ?

 

MG: Il y a tellement de souvenirs qui me viennent en tête ! Mais si je devais en choisir un, ce serait certainement l'échange universitaire. Le bureau des relations internationales travaille vraiment dur pour nous offrir la possibilité de passer un semestre ou plus à l’étranger. Les écoles partenaires sont de très bonne qualité et les destinations sont vraiment inspirantes.

La vie associative représente également certains de mes souvenirs les plus chers. Entre les weekends d’intégration et les séjours au ski, ces moments restent gravés dans ma mémoire. Parfois, on aimerait bien y retourner, mais il est temps de laisser la place aux nouveaux étudiants de l'ISG, n'est-ce pas ?

C'est un plaisir d'échanger avec toi, Florence, et de revivre ces moments merveilleux. Je tiens à adresser un remerciement spécial à l’ISG et à toutes les personnes qui m'ont accompagné dans ce début de carrière.

 

Merci Maxime ! 

Florence 




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