Didier SPADE, ISG (ISG 83) : Il a osé

Didier SPADE, ISG (ISG 83) s’est lancé dans le projet de reconstruire un nouveau paquebot France. Une ambition à la mesure de son expertise et de son dynamisme serein et déterminé !
Rencontre avec un passionné clairvoyant et rigoureux…

Le France de 1962

Le France de 2015

De l’ex paquebot France, devenu Norway, il ne reste plus que le « nez », l’extrémité de l’étrave, exposé à Paris, au Port de Grenelle, dans le fief de celui par qui va renaitre son successeur.

Didier SPADE  a annoncé il y a maintenant deux ans son projet de faire construire un nouveau paquebot France. Issu d’une famille de décorateurs de paquebots, il s’est tout d’abord attaqué à la navigation fluviale sur la Seine :
En 1990, il créé la « Compagnie des Bateaux à Roue » qu’il revend en 2008 pour se lancer dans une nouvelle réalisation : « Paris Yacht Marina », premier lieu dédié au yachting de prestige dans la capitale, sa flotte se compose de plusieurs bateaux dont le « Clipper Paris », super yacht de 54m qu’il fait construire à Saint Nazaire et que les entreprises et certains particuliers peuvent affréter pour leurs événements.

Le Clipper Paris

C’est à Saint Nazaire qu’il renoue avec le monde des navires de croisières lorsqu’il découvre, au musée « Escale Atlantique », la reconstitution du salon de musique du paquebot Liberté, agencé par son grand-père, Baptistin Spade.

Après le démantèlement de l’ex France devenu Norway, en Inde, la construction d’un nouveau grand navire de croisière, portant les couleurs de la France et digne représentant  de la « French Touch » sur toutes les mers du monde, s’impose à lui comme une évidence.

Designer de tous ses bateaux, il conçoit un nouveau navire aux lignes modernes, au programme luxueux et écologique. Il obtient du gouvernement l’autorisation de l’appeler France, fait réaliser un Business Plan par des spécialistes de la croisière, et missionne les chantiers STX de St Nazaire pour réaliser les études préliminaires.

Les chantiers travaillent pendant six mois sur le projet pour intégrer les contraintes réglementaires, les questions de stabilité, de sécurité et de structure. Une seconde étude leur est confiée au décembre 2010 pour conceptualiser l’intérieure du navire.

Un nouveau paquebot France,  différent et novateur !

Le France de 1962 était un navire exceptionnel par sa taille, la modernité de son aménagement, sa ligne et son destin. Celui qui lui succédera ne pourra l’être moins. Mais il le sera différemment : moderne, écologique, innovant. Les lignes du nouveau paquebot France inaugurent un concept novateur de navires plus proches des éléments naturels : une succession de ponts descendant vers la mer, une plage où les passagers peuvent profiter des sports nautiques, une palmeraie de plus de 1500 m2 et une réinterprétation majestueuse des deux célèbres cheminées du France qui deviennent des espaces de vie, restaurants, salons, suites…
Le nouveau paquebot France fera 260 mètres de long (contre 315m pour l’ex-France) et coûtera environ 300 millions d’euros. Prévu pour accueillir environ 600 passagers, il aura comme point commun avec l’ancien France de porter haut les couleurs de l’exception culturelle française sur toutes les mers du monde.

Depuis le 9 février 2011, le nouveau France est rentré au Musée National de la Marine, au Trocadéro, où une grande exposition est consacrée à son prédécesseur. Dans le cadre d’une action de mécénat engagée au profit du Musée, le nouveau France a pu bénéficier d’un espace de présentation au sein même de l’exposition qui se terminera le 23 octobre 2011.

Didier SPADE va maintenant s’atteler à mettre au point le montage financier qui permettra de lancer la construction. Première croisières du France en 2015 !


Voici pour le côté formel de la présentation de mes activités actuelles.
J’ai gardé de l’ISG un souvenir émouvant car c’est au 8 rue de Lota que j’ai créé ma première activité : une association à but non lucratif dénommée  ISG Tiers Monde, qui envoyait des étudiants faire des stages dans des pays du Tiers Monde.
Cette expérience stimulante et formatrice m’a conduit à voyager moi-même en Inde, au Bangladesh (juste un passage) et au Népal, et à créer ma première entreprise commerciale alors que j’assistais encore aux cours.
Aujourd’hui, le projet dans lequel  je me suis engagé est passionnant, mais gigantesque (je n’ai pas voulu dire « titanesque »). La collaboration de tous les anciens de l’ISG – entre autres - ne serait pas de trop pour me permettre d’en arriver à bout. C’est un projet national, et collectif, auquel je souhaite que participent tous ceux pour qui le France représentait quelque chose et qui n’ont pas envie que l’histoire s’arrête à son démantèlement, il y a trois ans.
Cette aventure – fabuleuse - est très bien partie.
Comment y participer:
1°) en souscrivant des obligations France (émises par ma société SEINE ALLIANCE, sas au capital de 2.000.000 € - RC Paris 477 550 917, dont je suis actionnaire à 100%) qui rapportent 4% par an et qui seront remboursées le 31 décembre 2014. Il ne s’agit pas d’un appel public à l’épargne mais d’une souscription effectuée dans un cadre restreint. Cette levée de fonds est destinée à m’accompagner dans le financement du projet, que j’assume moi-même depuis le commencement ; il ne s’agit pas du financement de la construction (environ 300 M€), qui elle, fera l’objet d’un tour de table avec des institutionnels d’ici fin 2012.
2°) en « prêchant la bonne parole autour de vous » ; plus il y aura de fans, plus vite le projet aboutira.
3°) en déclenchant des opportunités ; elles sont innombrables : il y a tant à faire autour de ce projet : collaboration avec les grandes marques du luxe, design intérieur, innovations, produits dérivés, communication, presse, aides régionales, nationales et européennes etc.
Le nouveau France est le premier d’une nouvelle génération de paquebots de croisière, et pour la première fois de toute son histoire, le pavillon français est compétitif vis-à-vis de la réglementation du travail, par rapport à tous les pavillons internationaux. La France va enfin pouvoir se doter d‘une véritable industrie de la croisière et n’aura plus à rougir vis-à-vis de tous les autres pays qui en ont une.
Didier SPADE (ISG 83)