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PORTRAIT D'ALUMNI : CEDRIC SEGAL, ISG PROMO 99 ET SERIAL ENTREPREUNEUR NOUS PARTAGE EXPERIENCES INTERNATIONALES, TIPS ET CONSEILS POUR ENTREPRENDRE !
Florence Delsaux : Bonjour, Cédric, peux-tu nous parler de ton parcours depuis que tu as été diplômé de l'ISG ?
Cédric Segal : Bonjour Florence, après mon diplôme, j’ai eu l’opportunité de travailler pendant cinq ans au Japon dans la logistique et le commerce international. Cette expérience a été extrêmement formatrice, car j’ai pu découvrir une nouvelle culture de travail, très rigoureuse, tout en me spécialisant dans des domaines clés pour le commerce mondial. De retour en France, j’ai voulu capitaliser sur cette expertise en me lançant dans l’entrepreneuriat, en créant une première société dans l'importation et la distribution de marques de chaussures. Mon objectif était de mettre à profit ma connaissance des procédures d'import, de distribution et de promotion pour permettre à des marques étrangères de développer leur activité sur le marché français.
FD : On te définit comme un serial entrepreneur, d'où te vient cette passion et qu'est-ce qui te motive toujours dans l'entrepreneuriat ? Les défis ? Les challenges ?
CS : Je crois que cette passion vient de ma fascination pour le monde des affaires et pour la création. L’entrepreneuriat, c’est un mélange de défis et de nouvelles opportunités à saisir en permanence. Ce qui me motive, c’est de voir des idées prendre vie, de bâtir des projets solides, et de relever des challenges parfois inattendus. Les défis liés à l’innovation et à l’adaptation m’ont toujours poussé à aller plus loin, surtout en appliquant des méthodes inspirées de mon expérience internationale.
FD : Tu as monté des concepts novateurs et tu t'en inspires pour les adapter au marché français dans tes multiples casquettes. Pourquoi, selon toi, est-il important de regarder ce qui se passe ailleurs ? La curiosité ?
CS : Pour moi, la curiosité est un atout indispensable. Travailler au Japon m’a permis de réaliser l’importance de regarder ce qui se passe ailleurs. Cela permet d'anticiper des tendances et d’adapter des pratiques qui ont fait leurs preuves à l’étranger. J'ai ainsi lancé le concept de canettes de vin qui a pas mal fait parler...et parfois hurler !
Je pense que l’ouverture d’esprit est cruciale pour se démarquer et pour proposer des offres innovantes sur le marché français. C’est notamment en observant et en s’inspirant des meilleures idées à l’international que l’on peut véritablement se différencier.
FD : Quelles sont, selon toi, les qualités mais aussi les sacrifices personnels et les atouts à considérer quand on entreprend ?
CS : L’entrepreneuriat demande avant tout de la résilience, de l’adaptabilité, et une grande capacité d’analyse, surtout dans des secteurs comme l’import-export.
Pour reprendre l'exemple des canettes, il a fallu 10 ans pour qu'une idée qualifiée de saugrenue devienne une catégorie à part entière !
On doit aussi être prêt à faire des sacrifices, notamment en termes de vie personnelle. Mais je dirais que l’enrichissement personnel est immense, car entreprendre permet de se découvrir soi-même, de devenir plus adaptable, et de mieux comprendre les attentes du marché.
FD : Quelques conseils à donner aux entrepreneurs ? Oser ? Chercher ? Se réinventer ? Suivre ou au contraire casser les contraintes d'un marché ?
CS : Je conseillerais avant tout d’oser et d’être curieux. Il est important de connaître les règles du marché, mais aussi de savoir quand il faut les contourner pour proposer quelque chose de différent. Se réinventer est essentiel dans un monde qui évolue rapidement. Ne jamais hésiter à se former, à rechercher les tendances et à s’inspirer des meilleures pratiques internationales.
FD : Tu te lances de nouveau dans de nouvelles aventures. Tu nous en parles ?
CS : Oui, je me lance dans un nouveau projet autour des alternatives au tabac, les sachets de nicotine. Bien que ce soit un produit qui permet d'aider au sevrage pour les fumeurs, notamment en Suède où le taux de fumeur a radicalement baissé pour atteindre seulement 5%, il est aussi décrié car il pourrait inciter des jeunes en mal de nouvelle sensations...
Encore une fois il me semble important d'aborder un marché avec un regard neuf et s'inspirer de bonnes pratiques venues d'ailleurs.
FD : Tu as travaillé avec de nombreux pays. Quel est celui qui t’a le plus marqué et pourquoi ?
CS : Le Japon m’a particulièrement marqué, car travailler là-bas a transformé ma manière de penser. La rigueur, l’attention aux détails, et le respect du client sont des valeurs qui ont profondément influencé ma façon de travailler. Cette expérience m’a montré l'importance de l’organisation et de l’efficacité, des principes que j’applique toujours aujourd'hui.
FD : Enfin, aurais tu un ou deux souvenirs de l'ISG à partager avec nous ?
CS : Un souvenir qui me vient en tête, c'est la rencontre lors de ma 2e année (promo multi) avec les anciens ISG qui étaient installés dans capitales asiatiques que nous avons traversées.
Leur accueil bienveillant et leurs conseils précieux m'ont accompagné dans mon parcours professionnel durant des années car les moeurs et les coutumes de ces pays sont parfois différentes de ce qu'on a pu apprendre en France. L’ISG a été pour moi une étape fondatrice, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.
Merci Cédric pour ce partage riche et plein de conseils avisées issus de ton parcours !
Florence
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