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PORTRAIT D'ALUMNI : CHARLES-ERIC DE LE CHAPELLE, ISG 90, CEO & FOUNDER MYRYAD DATA , UNE CARRIERE DEPUIS TOUJOURS MARQUEE PAR LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET L'INNOVATION !
Florence Delsaux : Bonjour Charles Eric, peux-tu nous parler de ton parcours depuis ta sortie de l’ISG ?
Charles-Eric de la Chapelle : Bonjour Florence, çava être difficile de faire court, mais en résumé ça donne: Commercial puis Marketing dans des grand groupes, puis du Business Développement dans des starts up jusqu'à leur revente (avec succès), puis entrepreneur, d'abord associé dans une boite d'apprentissage linguistique (avec de la techno derrière quand même (Rires) ) et enfin création de Myriad, ma boite actuelle, une société de conseil en Data et de développement de solutions d' Intelligence Artificielle.
FD : Tu as travaillé pour Orange avec déjà une appétence pour les technologies de rupture avant même la révolution internet comment s'est passée cette révolution ?
CEC : En fait c'était pendant cette révolution, et même en pleine bulle financière. Du coup ça s'est mal passé car j'ai quitté Orange pour rejoindre un start up 3 semaines avant l'éclatement de la bulle en janvier 2001. La start up a éclaté en même temps que la bulle (Rires)
FD : Tu as lancé bien avant beaucoup de cours en lignes une entreprise d’enseignement en e-learning dans le domaine de l’enseignement des langues d’où t'es venue cette idée ?
CEC : Dans cette aventure, j'ai rejoint deux associés. Notre modèle était de racheter des boîtes qui faisaient de la formation traditionnelle en présentiel, de rajouter 50% de E-learning à leurs parcours de formation puis de substituer au présentiel des cours par téléphone ou en visio, tout ca géré depuis une filiale que j'avais montée de toute pièce à l'Ile Maurice. Cela a a super bien marché, et avec le COVID l'activité a littéralement explosé ensuite. Un franc succès !
FD : Aujourd’hui tu travailles dans la data peux tu nous expliquer les enjeux et défis à relever dans ce domaine ?
CEC : Les enjeux sont multiples. Parmis eux, il y a la course à la compétitivité pour les entreprises, bien sûr, afin qu'elles ne pas restent pas au bord du chemin, mais aussi, pour les salariés commes pour les usagers, la data et en particulier l'IA (Intelligence artificielle) c'est plus de facilité au quotidien pour manipuler des outils auparavant réservés aux spécialistes et ce mouvement va s'amplifier avec les IA Génératives, ainsi que l'accès à des contenus de mieux en mieux ciblés sur nos attentes et selon notre profil, ce qui dans un contexte d'infobésité, nous permet d'éviter de recevoir ou d'accéder à des contenus inadaptés.
FD : Ce qui marque ton parcours en le regardant sont pour moi innovation et précurseur sont-ce tes leitmotiv au quotidien ?
CEC : L'innovation c'est ce qui permet aux entreprises de s'adapter et d'améliorer leurs performances , mais encore faut-il des passeurs pour vulgariser ces nouvelles technologies et en faciliter l'accès. Je pense que ce qui me plait et me motive c'est justement ce rôle de passeur.
FD : Enfin aurais tu un souvenir de l’ISG que tu souhaiterais partager avec nous ?
CEC : J'en ai beaucoup, mais un me revient à l'esprit: la soutenance de notre mémoire de fin 3ème année dont le sujet était "Nina Ricci ou la pérennité d'une marque". A cette occasion, Robert Ricci, le PDG de Nina Riici à l'époque, nous a prêté une robe de haute couture avec son mannequin en bois. Cette robe en soie rouge, très volumineuse, splendide, avait nécessité 400 mètres de tissus pour sa réalisation. Quand, après l'avoir transportée avec difficulté dans ma vieille R5, nous l'avons installée dans la salle de soutenance de l'ISG rue de Lota, j'ai tout de suite su que c'était gagné. L'expression n'existait pas à l'époque, mais cette robe faisait vraiment un effet "Wahou" !
Merci Charles-Eric !
Florence
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