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PORTRAIT D'ALUMNI : MILAN LAWANI, ISG PROMO 2020, PASSIONNE DE MODE, PHOTOGRAPHE POUR LA FASHION WEEK DE MILAN, ASSISTANT DEVELOPPEMENT PRODUIT @CARVEN, APRES BALMAIN, CELINE, HERMES ... IL SOUHAITE DECOUVRIR TOUTES LES FACETTES DE CET UNVERS !
Florence Delsaux : Bonjour Milan tu es diplômé de l'ISG depuis 2020 peux tu nous parler de ton parcours depuis ta sortie ?
Milan Lawani : Bonjour Florence, oui bien sûr !
Après avoir eu mon diplôme j’ai décidé de m’orienter pleinement vers la mode en intégrant LISAA dans la filière « management de la mode et du luxe » en formation e-learning. C’est-à-dire des cours à distance avec la possibilité de faire des stages ou une alternance en même temps. C’est grâce à ça que j’ai pu faire mon premier stage en temps que stockiste chez Balmain, puis assistant achat matière chez Isabel Marant. A la fin de mes études., j'ai décidé de m’inscrire en intérim dans une société spécialisée dans les métiers de la mode.
En même temps, je me suis aussi mis à mon compte en tant que photographe dans la mode étant donné que c’est une activité que je développe en parallèle de mes études et qui s’est avérée être une véritable passion. C’est à partir de là que j’ai commencé de nombreuses missions comme stockiste chez Hermès ou encore assistant chef de produit sportswear chez Céline, et en même temps, commencé à travailler pour des évènements et des marques en tant que photographe.
FD : En échangeant avec toi tu as déjà travaillé chez Balmain , Isabel Marant , Hermès, Céline, chez Joseph , d' ou te vient cette appétence pour l’univers du luxe ?
ML : Sûrement du fait que je sois très curieux déjà, mais plus particulièrement pour cet univers. La mode est quelque chose de tellement large en terme de métiers. Vous pouvez avoir un même poste dans deux maisons mais avoir des tâches très différentes selon la taille et le nombre de personnes travaillant dans l'enseigne. Cette curiosité m’a amené à avoir plusieurs cordes à mon arc comme ma sensibilité pour choisir des tissus, ou encore ma capacité à développer un modèle ou plusieurs modèles pour une collection. C’est cela que j’aime particulièrement, avoir la capacité d’avoir plusieurs rôles dans les maisons dans lesquelles j’ai travaillé.
FD : Tu as fait ton échange universitaire avec l'ISG dans l'université partenaire du Sacré Coeur à Milan, j’imagine qu'avec ta passion pour l’univers du luxe le choix de l’Italie et notamment à Milan n’était pas un hasard ? Tu nous en parles ? Est-ce que cela a aidé pour ton parcours ?
ML : Effectivement, ce n’était pas du tout un choix fait au hasard. C’est ici que j’ai pu en apprendre plus sur la mode et le luxe avec des cours de mode et de design. Milan fait aussi parti des villes très connues pour sa culture de la mode et du luxe, c’était la ville parfaite pour en apprendre plus dans ce secteur, mais aussi pour parler italien étant donné que je pratique l’italien depuis que je suis au collège. Milan est une ville culturellement riche, j’ai pu faire notamment le musée Prada qui est un lieu incroyable, mais aussi en découvrant la région et des endroits magnifiques comme le lac de Côme.
C’est aussi à Milan que j’ai pu faire ma première Fashion Week avec mon appareil photo. J’ai eu beaucoup de chance car un de mes colocataires étudiant aussi m’a donné beaucoup d’adresses dans lesquelles j’ai pu me rendre. C’était une expérience incroyable qui m’a donnée envie de continuer dans la photo et un jour en faire ma profession.
Cette expérience m’a rendu plus mature en apprenant à vivre seul entouré de personnes qui ne parlaient pas français et qui était issus d’autres cultures. Echanger avec eux a été quelque chose de très enrichissant. Cela m’a aussi permis de vraiment me donner, et de travailler dans ce que j’aimais. Malheureusement, mon voyage a du être écourté étant donné que je suis parti pile l’année où le Covid est arrivé. Mais ce fut suffisant pour me faire grandir et pour avoir de nouveaux projets en tête.
FD : Quels défis à ton sens sont à relever dans le luxe et le retail du luxe dans les années à venir ?
ML : Les défis sont à mon sens, humains et environnementaux. Nous sommes dans une époque où le consommateur et notre génération se veut soucieuse de notre futur ainsi que de notre manière de vivre et consommer. Le luxe doit proposer une alternative à la surconsommation par exemple avec la seconde main déjà existante sur des plateformes indépendantes qui doit être beaucoup plus intégrée chez les marques de luxe, comme des plateformes de reventes directement sur les sites des marques de luxe.
Il y a aussi les conditions des travailleurs à l’étranger dans certains pays qui doivent être plus prises au sérieux. Il est important de les faire travailler dans un cadre bienveillant avec un salaire décent, si nous voulons réellement changer les conditions de certains travailleurs sur notre planète.
FD : Qu'ambitionnes tu pour les 5 a 10 ans à venir ?
ML : Honnêtement, je ne sais pas encore vraiment, il y a tellement de choses que j’aimerais faire dans le futur. Pour l’instant, je veux continuer à explorer les différentes maisons et pourquoi pas par la suite avoir un CDI pour avoir une situation plus stable, et, en même temps continuer à étendre mon univers artistique autour de la photo. Je pense qu’il est très dur pour un jeune aujourd’hui avec le monde actuel, d’être capable de se projeter des années en avant et savoir concrètement ce qu’il veut voir car il y a tellement d’enjeux aujourd’hui et de remises en question sur nos manières de vivre mais aussi de travailler.
FD : Enfin quel souvenir de l'ISG aimerais tu partager avec nous ?
ML : Surement celui du challenge entre toutes les écoles au début de ma première année. C’est quelque chose de simple, faire une musique avec toute la classe en fonction d’un thème. J’ai trouvé cet exercice assez intéressant car à cette époque, personne ne se connaissait, et c’était justement le but. Réussir à créer des liens dans notre promo et des affinités en apprenant à travailler ensemble, où chacun devait apporter son atout afin de créer une musique basé sur le ou les talents de chacun. Nous avons fini le concours en finissant deuxième sur tout le campus avec le prix de la musique la plus originale. J’ai contribué à la musique en rappant sur la musique, je me souviens à cette époque, je n’étais pas du tout à l’aise, mais cet exercice m’a appris à me dépasser et à avoir confiance en moi. J’étais aussi très fier de moi en voyant le résultat et toute ma promo me félicitant pour la performance.
Merci Milan !
Florence
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