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PORTRAIT D'ALUMNI : NICOLAS CHARTON ISG 2018, PORTRAIT D'UN JEUNE ENTREPRENEUR BUSINESS MANAGER @OTEAM,
Florence Delsaux : Bonjour Nicolas peux-tu nous parler de ta carrière depuis ta sortie de l'ISG ?
Nicolas Charton : Bonjour Florence ; j'ai été diplômé en 2018, à la suite de ça j'ai continué mon activité de conseil en communication démarré en parallèle de mon M2.
J’'ai diversifié cette activité de Conseil en accompagnant des PME en amont d’événements commerciaux que j'exerçais depuis 3 ans, celle-ci a été plutôt parsemée de pauses puisque salons et évènements commerciaux ont été plutôt annulés sur les 2 dernières années.
En mars 2021 j'ai eu l'opportunité de rejoindre une startup ambitieuse dans le secteur de la construction.
FD : Aujourd'hui ton actualité donc c'est quoi et quels sont les enjeux du secteur dans lequel tu évolues ?
NC : Comme je le disais, j'évolue chez OTEAM un logiciel de gestion d'activité adapté au secteur de la construction.
Les chantiers sont de plus en plus nombreux avec de moins en moins de temps pour les organiser, on se positionne en tant qu'acteur majeur du l'accompagnement des sociétés de construction ou des professionnels de la construction avec une solution de gestion adaptée à leurs besoins puisqu'elle a été créée par quelqu'un du Bâtiment (Julien Geslin), pour le Bâtiment.
L'enjeu actuellement avec les différentes augmentations de prix (matériaux, essences etc) c'est d'optimiser à la fois les consultations d'entreprises pour les chantiers, mais surtout les déplacements qui sont nombreux.
On aide nos clients à compenser ces augmentations, cet afflux d'activité, par une meilleure organisation.
FD : Si tu avais un conseil en tant que jeune Startupers, entre guillemets, à donner à un étudiant qui aujourd'hui veut se lancer dans l'entrepreneuriat ?
NC : Pour quelqu'un qui cherche à se lancer, à entreprendre mon conseil serait "ne cherche pas forcément à révolutionner le monde "
Cherche un problème, que tu peux résoudre et surtout confronte-toi avec ton marché.
Parfois, il faut juste changer un tout petit élément.
L'étude de marché de départ chez nous, maintenant qu'on a plus de recul "terrain" on voit certaines choses qui sont confirmées, mais ce n'est pas une étude figée qui doit t'orienter dans tes décisions.
Le plus dur dans la création, c'est de déterminer l'offre adaptée à son Personae/ ICP
Le terrain a été largement plus révélateur pour nous chez OTEAM, que l'étude de marché qui a surtout démontré que notre produit avait surtout des concurrents indirects. Ce qui vient vraiment valider votre démarche ça reste le moment ou vous discutez avec le marché et qu'il répond favorablement.
FD : J'ai une autre question. Parce que moi, ma génération était plutôt partante pour commencer dans des grands groupes et ensuite faire une transformation vers l'entrepreneuriat.
Aujourd'hui, quand on observe votre génération, c'est plutôt d'aller vers l'entrepreneuriat parce que souvent, entrepreneuriat paraît plus porteur de liberté et qualité de vie peut-être pas pour toi, mais c'est un idéal au départ et ce n'est pas forcément la réalité. C'est quoi la vie d'un entrepreneur ? Est-ce qu'il y a autant de liberté que ça ?
NC : Évidemment il y a de la liberté, le projet dépend de toi et/ou de tes associés. Très vite tu es amené à dépasser tes fonctions, tu apprends à vitesse grand V.
Chose que malgré tout il serait plus compliqué à atteindre dans un poste de junior dans un grand groupe.
Travailler dans un grand groupe, en tant que junior .....Tu es vite une personne dans une équipe de 30, tu as une place bien précise. Ton rôle est plus celui d'un exécutant, alors que quand tu entreprends, que tu es free-lance ou au sein d’une start-up, tu prends part à toutes les dimensions du business. C'est ça la vraie liberté
Trouver un équilibre entre la vie pro et perso c'est essentiel, car si c'est ton projet c'est "Skin in the game " comme on dit, tu y penseras à chaque heure de la journée.
Alors pour ça il faut se fixer objectifs, court moyen et long terme pour avoir des caps.
Peu importe la vitesse à laquelle tu réalises, tant que ça colle avec la durée et la vision que vous avez du projet.
Le principal souci dans le monde du travail, c'est la gestion du temps.
La to-do list dans l'entrepreneuriat elle peut évoluer du jour au lendemain, c'est pour ça qu’il faut vite jauger ce qui est URGENT, et pas urgent.
Créer une routine avec des moments précis dans la semaine où tu gères ce que tu peux anticiper, et allouer du temps pour le traitement de l'urgence. La vraie, pas celle du collègue qui t'envoie à 10h "URGENT" en gros dans l'objet du mail pour qu'au final ça soit un sujet secondaire…
FD : J'aurai une dernière question avant de partager ton expérience et de faire ton portrait, quel est pour toi le souvenir et ce que tu as appris ta vie à l'ISG. Donc quand je parle souvenir, c'est souvenir, souvenir, convivial, amical ceux qui ont été importants et des temps forts pour toi.
NC : Je suis arrivé à l'ISG à 16 ans, la différence d'âge et de parcours faisait que je n'étais pas sûr de moi.
J'ai appris à me faire confiance, à parler en public, j'ai voyagé à l’autre bout du monde.
Tout ça fait qu'aujourd'hui je n'ai plus la même appréhension, j'ai énormément travaillé mentalement et ça, je le dois surtout aux intervenants.
Je suis encore en contact avec certains profs qui m’enseignaient des choses "secondaire" pour moi à l'époque, mais qui aujourd'hui prennent tout leur sens.
La seconde chose, et c’est sûrement ce qui fera le plus écho avec les autres anciens ISG c’est le réseau.
Réseau car il est là ! Quand on parle du réseau : On s'est contacté grâce à Florence Netter que j’ai contactée il y a quoi ? Il y a 15 jours… Et aujourd'hui on fait l'interview sur le réseau des Alumni !
Mais ne nous trompons pas, un réseau c'est comme tout dans la vie, ce n'est pas acquis il faut aller aussi le façonner, il faut l'entretenir, le faire grandir.
Merci Nicolas !
Florence et l'équipe d'ISG Alumni
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