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7 NOUVEAUX TEMOIGNAGES ! ISG ALUMNI AIRLINES : FOCUS SUR LE BUSINESS A L'ETRANGER

30 décembre 2022 Association
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L'international fait partie de l'ADN de notre école pionnière devant toutes les écoles de commerce dès sa création ! 

Aussi, cette nouvelle rubrique avec des interviews d'Alumni aux 4 coins du Globe pour un partage de leurs expériences,  savoirs et us et coutumes des pays dans lesquels ils sont ! 

Plusieurs pays plusieurs avis  ! 

 

BON VOL !  je serai votre co-pilote -) Pour tous renseignements ou mises en relations !

communication@isg-alumni.com

 Florence Delsaux Présidente ISG Alumni

 

 

Bonjour Alain tu travailles en Australie depuis longtemps, destination du globe très attractive pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi  ?

Installé depuis 16 ans en Australie, gérant de trois sociétés, je suis heureux de pouvoir partager avec les diplômés de l'ISG ma vision de L’Australie :

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir-être dans la vie et dans les affaires, quelles sont les particularités de l’Australie et les erreurs à ne pas faire ?

L'Australie est un pays moderne, multiculturel, stable politiquement, jeune, sportif où la qualité de vie est extrêmement importante et la relation avec la nature primordiale.

 

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques en Australie actuellement et à venir ?

À la suite de la crise du COVID, elle a réalisé que sa dépendance avec la Chine était extrême et qu'elle devait être en mesure de produire plus localement. Le secteur industriel est en forte croissance et à la recherche de profils techniques. Les domaines de la construction, du secteur minier et des énergies renouvelables se portent très bien avec des projets dans l'ensemble des états. Le tourisme est en train de repartir, le secteur des services progresse également très rapidement.

 

Le manque de main d'œuvre représente le plus grand problème à l'heure actuelle dans tous les secteurs d'activités. Néanmoins, les procédures d'obtention d'un visa de travail sont souvent longues. Pour les plus jeunes, le Working Holiday Visa est une option qui permet de travailler à plein temps pendant un an et de rechercher sur place un emploi stable.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé ou Alumni qui arrivent en Australie pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Pour ceux qui viennent de finir leurs études, un VIE dans une entreprise française peut représenter un tremplin idéal pour intégrer le marché de l'emploi en Australie.  

Une excellente option est de bénéficier d'un sponsorship par une entreprise sur une durée de quatre ans.

Il faut savoir que l'Australie est un pays où l'on respecte les règles et la ponctualité est extrêmement importante. Si cela ne vous correspond pas, vous risquez quelques frustrations.

Le seul défaut de l'Australie est son éloignement par rapport à l'Europe et sa famille. C'est le prix à payer pour bénéficier d'une qualité de vie exceptionnelle.

 

Alain Etchegaray GENERAL MANAGER SCI QUAI INTERNATIONAL/ DIRECTOR PACIFIC SOLUTION/DIRECTOR AFNOR GROUP ISG 88

AUSTRALIE

 

  

Bonjour Irchad tu travailles à Madagascar depuis longtemps tu es toi-même malgache, destination à laquelle la jeune génération ne penses pas forcément peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi  ? 

Cher ISG,

 

Je suis Irchad Razaali , promotion nationale 1994. Après mon diplôme j’ai embrassé une carrière de trader en commodities sur le marché mondial du blé pour l’un des plus grand négociant français et mondial.

 

4 ans après le début de ma carrière et avec un solide parcours de la planète et du métier de négoce de matière première, la famille et notre Groupe m’ont fait un appel du pied pour rentrer à Madagascar, mon pays.

J’y suis revenu en 1999 pour prendre ma place dans le projet entrepreneurial de la famille, armé de mon diplôme et de mes quelques années d’expérience.

En l’espace de quelques 25 années à Madagascar et par rayonnement dans l’Océan Indien et l’Afrique australe, je ne regrette en rien mon choix qui a été déterminant et m’a permis de m’accomplir comme dirigeant entrepreneur et comme homme tout simplement.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de Madagascar et les erreurs à ne pas faire ?

Madagascar pour ceux qui ne connaissent pas ce pays est un marché et un pays hybride au carrefour de plusieurs cultures avec une histoire et une sociologie atypique.

Ni totalement l’Afrique, ni totalement l’Asie mais plutôt un mélange ethnique et culturel de ces deux mondes. Cette dualité se retrouve dans le quotidien du management. IL faut savoir lire entre la ligne, interpréter, ne pas froisser, connaître les modes de communication basés sur le respect, le kabary (l’art de l’éloquence et de la conversation) et une bonne maitrise de l’histoire du pays. L’impulsivité et la brutalité ne sont ni recommandés ni constructifs. Madagascar est une terre particulière ou le manager doit accélérer en prenant le temps.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques à Madagascar actuellement et à venir ?

Comme tout pays émergents Madagascar regorge de potentialité pour qui a le gout de l’aventure, l’ambition, la patience et l’envie de vivre une aventure entrepreneuriale riche et complexe mais formatrice. L’Agriculture, l’inclusion financière, les projets structurants, la logistique, l’Energie renouvelable, l’immobilier, le tourisme sont autant de secteurs qui présentent des opportunités, mais attention le caractère unique de Madagascar nécessite de se faire accompagner par des entrepreneurs établis sur place pour se faire guider, cornaquer et réaliser les objectifs que l’on se fixe.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé ou Alumni qui arrive à Madagascar pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ? 

Madagascar peut vite devenir complexe pour qui ne maitrise pas les codes permettant de sécuriser les investissements.

Pour ma part ce pays unique a été une terre de réalisation et de défis, atypiques mais formateurs et surtout enrichissants.

Bonne continuation à vous tous.

 

Irchad Razaali CEO BOARD MEMBER GROUPE EDL ISG 94

MADAGASCAR

 

 

 

Bonjour Eric tu travailles à Londres depuis longtemps, destination très attractive peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi ?

Je suis arrivé à Londres en novembre 2001 en tant qu’expatrié pour une grande banque française. J’ai ensuite rejoint une banque américaine, Morgan Stanley, pour développer la recherche taux Euro. Ce qui ne devait durer que quelques années, s’est finalement transformé en installation permanente pour ma famille et mes enfants ont d’ailleurs étudié dans des universités anglaises après être passés par le lycée français de Londres.

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités des UK et les erreurs à ne pas faire ?

Le brexit a fortement compliqué la situation des jeunes européens qui voudraient venir s’installer et travailler au Royaume-Uni. Il convient donc de bien se renseigner sur les démarches administratives pour éviter des déconvenues. Le diplôme importe évidemment mais c’est surtout la motivation de la personne et son attitude en entretien. Les étudiants anglais s’arrêtent souvent au Bachelor et intègrent très vite la vie active. La priorité est donnée à l’expérience sur le diplôme au bout d’un certain temps, ce qui permet une plus grande mobilité de carrière et est à rebours de la France où le diplôme est encore évoqué au bout de vingt ans de carrière.

 

Il n’est jamais évident de prodiguer des conseils professionnels, cependant dans les entreprises Anglo Saxonnes ce qui compte c’est l’attitude, la motivation, une approche positive et constructive quelle que soit la situation et les problèmes. La ville reste très cosmopolite avec des travailleurs étrangers hautement qualifiés, ce qui signifie aussi une plus grande compétition mais aussi des rencontres avec des cultures différentes. Les amateurs de sport et d’espaces verts trouveront de nombreux parcs dans le centre de la ville ce qui est une énorme différence avec Paris. Seul point négatif, le coût de la vie qui oblige de nombreux étudiants ou jeunes actifs à partager des appartements à plusieurs.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques aux UK actuellement et à venir ? 

Les secteurs où la demande de personnel reste forte sont à mon avis le secteur du tourisme (hôtellerie, restauration), l’immobilier et la finance.

  

Quels conseils donnerais tu à un jeune diplômé ou Alumni qui arrive aux UK pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Dans tous les cas, Londres reste une ville jeune et très dynamique et venir y travailler est une excellente expérience, qui peut parfois durer quelques décennies.

 

Eric OYONAN HEAD OF EUROPEAN RATES STRATEGY @MORGAN STANLEY ISG 94

UK

  

 

Bonjour Jean-François tu travailles à Londres depuis longtemps, destination très attractive peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi  ?

 Londres a toujours été très attractif pour les jeunes diplômés et les jeunes ayant 3 à 5 ans d’expérience.

Il y a plusieurs raisons à cela.

Tout d’abord c’est une ville immense et très cosmopolite. Les communautés mondiales y sont toutes représentées en grand nombre, avec toutes les composantes culturelles, linguistiques et culinaires qui s’y rattachent.

Ensuite, berceau de la démocratie parlementaire, le Royaume fait preuve de grande ouverture d’esprit ou règnent la tolérance et le respect du “law and order” cher aux Britanniques.

Le principe de laïcité y est totalement absent.

Enfin, c’est une ile, avec une langue dominante, un système éducatif universitaire très performant, une monnaie propre et une banque centrale indépendante et une facilite faite aux investissements très développée.

Pour finir, c’est le temple du football et de la pop music.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités des UK et les erreurs à ne pas faire ?

 Dans l’éducation anglaise, il y a une matière structurante qui s’appelle le “debating”, et qui à l’évidence n’existe pas en France…

Il est très mal vu de s’interrompre dans une discussion, aussi animée soit-elle.

Les Britanniques sont par ailleurs réputés pour leur pragmatisme. Ils sont résilients et arrivent toujours à leurs fins.

Il s’agit donc d’intégrer ces paramètres dans le business et d’agir en conséquence.

Il ne servira à rien d’imposer, mais vous arriverez à vos fins si vous êtes convaincants et factuels.

Les Français sont connus pour leur côté émotionnel et parfois arrogant.

A éviter.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques en ce moment aux UK actuellement et à venir ? 

 Le RU a toujours été le temple européen et parfois mondial de la finance.

Il le reste malgré le Brexit.

Depuis une vingtaine d’années, des moyens énormes ont été mis à la disposition des investisseurs, facilite d’établissements d’une start up, déductions fiscales et suppression du capital gain (systems EIS/SEIS) pour des investissements privés, salaires supérieurs à la France, bref ils sont restés leader dans l’écosystème de la création d’entreprise, en particulier dans les nouvelles technologies.

Plus récemment, un effort national s’est porté sur la “green finance” avec le listing de centaines de sociétés dont une grande partie des revenus proviennent, pour faire simple, de la ‘’green economy”.

Enfin, les secteurs de la publicité, communication/PR, de la musique ou des grands cabinets d’avocats restent les leaders européens incontestés.

Le problème actuel réside par contre dans le “shortage” de staff dans les services et transports.

  

Quels conseils donnerais tu à un jeune diplômé ou Alumni qui arrive aux UK pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Toujours les mêmes, ces conseils ne changent pas.

D’abord si vous vous expatriez, vous devenez un Français de l’étranger.

Embrassez les us et coutumes locaux mais gardez l’amour pour votre pays.

Profitez-en pour sortir de votre “comfort zone” et faites preuve de curiosité, d’humilité et attisez votre envie de découvertes.

Enfin, “make the most of it” professionnellement et culturellement.

Aspirez à parler anglais couramment (gardez votre accent si nécessaire) et restez ouverts aux opportunités.

J’y suis parti en 1990 pour 2 ans, j’y suis encore 32 ans plus tard. Et j’ai le British passeport et la double nationalité.

En foot, je supporte Arsenal depuis 25 ans mais l’équipe de France depuis toujours. Tout arrive !

 

Jean- François Cecillon CHIEF EXECUTIVE OFFICER AFDP ISG 81

UK

 

  

 Bonjour Mickael, tu travailles au Canada, destination à laquelle pour travailler beaucoup de jeunes générations pensent peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi ?

Bonjour Florence,

Je te remercie pour ta question. Je te partage ici mon expérience et mon vécu. Le Canada est un pays qui se hisse régulièrement comme la 1ère destination rêvée dans les sondages internationaux. 2nd pays le plus grand du monde, s’étendant d’un océan à l’autre, d’immenses espaces sauvages à découvrir. La Nature s’offre dans toute sa splendeur et est aux portes des villes. C’est un pays dans lequel tu peux à la fois avoir l’esprit de pionnier et vivre dans le bois ou entreprendre / être salarié et vivre dans une métropole de plusieurs millions d’habitants. Le rêve ! Le Canada fait partie du G8. Il a une économie très dynamique et un taux de chômage tellement bas que nous sommes en surchauffe par manque de main d’œuvre. Par ailleurs, les Canadiens sont très différents des Américains. Cela se retrouve dans la société démocratique, stable, tolérante et accueillante des différences. Mais aussi dans la sécurité et le civisme.

Les événements terribles comme ceux du Capitole en janvier ou les tueries mensuelles aux USA sont inconcevables ici et choquent la majorité de Canadiens.

La qualité de vie est primordiale. Pour l’anecdote, il est fréquent de voir des entreprises adopter les horaires d’été : fermer les bureaux le vendredi à midi de juin à septembre pour aller profiter des lacs, forêts, océans et montagnes.

Enfin le goût des affaires est très développé. Il est facile de se lancer. De mon expérience, je n’ai jamais vu une personne se faire refuser un prêt à cause de ses origines ethniques/religieuses. Ce qui compte c’est ton business plan, sa pertinence, sa qualité, sa rentabilité.

Maintenant je t’ai parlé du Canada. Et moi je vis au Québec. Il est important de noter que dans ce pays, il existe une expression : le Québec et le Reste du Canada (ROC pour Rest of Canada).

Le Québec c’est le village d’Astérix. Sur 36 millions d’habitants au Canada, 8 millions vivent au Québec dont 6 millions parlent français. Le Québec c’est un territoire 3 fois grand comme la France avec 1 000 communes et 500 000 lacs. La défense de la langue et des valeurs québécoises est un enjeu (et parfois un combat) de tous les jours. Il existe quelques tensions entre les Canadiens du ROC et les Québécois. D’autant que ces derniers ont fait quelques tentatives de référendum pour leur indépendance. Ce qui a contribué à la situation actuelle. Pour ma part, je ne vis aucune tension et je dirais même plus que je vis très bien avec les Francophones et avec les Anglophones.

Le Québec c’est une province qui n’est pas un “bout de France” en Amérique. Les Québécois sont des Nord-Américains qui parlent Français. Ils aiment le hockey, le baseball, les hot dogs et les BBQ. Leurs bus scolaires sont jaunes. Bref, ce ne sont pas des Français. Ce qui rend l’expérience québécoise encore plus riche et intéressante. Enfin, si tu viens au Québec, sache que Montréal est “là” capitale économique. Une vraie métropole cosmopolite. Montréal est comme un aimant. Et le gouvernement œuvre à rendre plus attractif les autres régions. Car ici nous sommes entre 3,8 et 4,2% de taux de chômage selon les régions !

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Canada les erreurs à ne pas faire ?

Selon mes expériences à Toronto et à Montréal, ici ce ne sont ni les USA ni l’Europe. Je dirais que c’est le meilleur des 2 mondes.

Comme dans tout pays, il est important de respecter les us et coutumes. Ne dit-on pas : quand tu vas à Rome, vis comme les Romains ?

Personne ne nous attend et les Canadiens détestent les arrogants qui savent mieux que quiconque. Pourtant ils ne diront rien car ils détestent encore plus les conflits ! Et c’est le point le plus important en business ici. En clair : un “oui” ne veut pas dire “oui” dans les faits. Il faut donc apprendre à décoder. Rapidement. A noter aussi le “non-jugement” qui se traduit par une belle acceptation des différences. Les Compétences énoncées doivent être réelles et nous sommes testés. Notre prénom, nos origines, notre religion ou pour qui nous votons n’intéressent pas grand monde. Ne t’attends pas à des soirées avec des débats endiablés sur la politique ou la religion. En revanche sur le sport : oui.

Les Canadiens (Québécois inclus) sont pragmatiques et efficaces. Ils ont un “mindset” orienté réussite et profiter de la vie. Les Québécois ont en plus cette “joie de vivre”. Il suffit de voir le nombre hallucinant de festivals gratuits entre juin et septembre.

J’attire aussi ton attention sur ce qu’on pourrait qualifier de détail : le quart d’heure parisien/toulousain/etc.

Ici la ponctualité est érigée en règle absolue. Donc il faut toujours être prévoyant dans ses déplacements.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques au Canada actuellement et à venir ?

Ils sont nombreux : la finance ; les matières premières pour le transport, l’agriculture, l’industrie et la tech ; la distribution ; l’aéronautique ; les services. Les métiers liés à l’environnement sont en devenir.

 

Quels conseils donnerais tu à un jeune diplômé qui arrive au Canada pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel  ?

Il faut accepter d’accueillir et d’apprendre de ce beau pays et des habitants. Les opportunités sont infinies. Et l’embauche peut se faire en 24 heures. Attention à ton statut migratoire. Fraîchement sorti d’école, un statut de PVT pourra être une excellente façon de découvrir ce pays dans les meilleures conditions possibles pour toi.  Alors bienvenue et bonne chance !

 

Mickael Micmacher FONDATEUR / DIRECTEUR GENERAL RENT TO OWN ISG 96

CANADA

 

 

Bonjour Raphaël, tu travailles en Israël depuis quelques années ; destination attractive pour travailler pour la jeune génération. Peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi ?

Israël a une mentalité complétement différente à la France ; professionnellement parlant. Je dis différente pour ne pas dire à l’opposé.

Israël ne possède virtuellement pas de chômage car il y a toujours une tâche à accomplir quelque part ; et la démographie est telle qu’il manque souvent de main d’œuvre pour des missions très spécifiques.

En Israël, l’anglais est très important et est une langue respectée ; tout le monde le parle ou au moins le comprend, et dans le monde du travail c’est un impératif dans la majorité des postes intéressants.

 

D’autre part, ce qui compte en Israël ; ce n’est ni le diplôme, ni l’École que vous avez faite  c’est ce que vous en faites. Ce qui importe pour les entreprises, c’est votre talent et vos faits d’armes.

Il suffit de briller à l’entretien ou de présenter un killer portfolio et le tour sera joué.

Il y a notamment une bulle de Freelancers exceptionnellement douée en Israël (ce qui a sans doute mis la puce à l’oreille de Fiverr), n’hésitez pas à tenter une expérience expat en Israël ; cela sera toujours valorisé sur un CV.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires ; quelles sont les particularités d’Israël et les erreurs à ne pas faire ?

Erreurs à ne pas faire, accepter un non.

Il faut toujours renégocier sur un non.

Un « peut-être » équivaut à un « oui », un « non » équivaut à un « peut-être ». (Ndlr : comme un test Covid).

 

Cela est vrai dans la vie professionnelle comme dans l’Immobilier, cela est vrai également au marché de Tel-Aviv quand on négocie avec hargne un t-shirt souvenir.

 

Au-delà de ça, il ne faut pas hésiter à parler franchement.

Ce pays déteste par-dessus tout les courtoisies et formules de politesse. À la limite du sauvage, certes, mais au moins il n’existe pas ou très peu de quiproquo.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques  en Israël actuellement et à venir ?

Israël possède un PIB croissant de 10% en moyenne chaque année depuis déjà une bonne quinzaine d’années.

L’Immobilier est un incontournable ; l’Hôtellerie également.

En ce qui concerne la Finance et le Consulting ; passez votre chemin.  Malgré un turnover de start-ups acquises en Israël, rares sont les cabinets qui s’occupent réellement de ces missions. Les Big 4 sont implantées ici mais le dur du suivi se fait à l’étranger.

En revanche, y faire un stage peut être intéressant.

Le Cannabis médical est un marché florissant dans un pays pionner dans la Canna-tech ; la Crypto-monnaie et la Blockchain également et pas forcément le côté technique.

Il y a un vrai côté American Dream dans cette Start-up Nation (que de buzzwords, très importants pour la SEO 😉). Il ne faut pas grand-chose pour valider un Proof-of-concept et être sur le marché en très peu de temps. C’est un véritable mini-laboratoire.

Ce qui fonctionne ici, fonctionnera ailleurs.

  

 Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive en Israël pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ? 

Il faut se laisser porter par la Israeli vibes et la Israeli lifestyle. Cela peut être déroutant pour un Européen – j’ai envie de dire – bien élevé ; mais il ne faut pas s’offusquer d’un chauffeur de taxi qui nous reprend sur notre anglais.

Économiquement, le Shekel israélien est une monnaie extrêmement forte et le pays subit également une forte inflation. Il ne faut pas comparer les prix à l’Europe. Nous sommes plutôt dans un modèle à-la-New-Yorkaise ou Londonien.

 

Culturellement, dans ce pays où les civilisations se croisent depuis des millénaires, vous devez simplement vous laisser guider et vous vous y trouverez comme un poisson dans l’eau.

 

Difficile d’en sortir quand on y a pris goût !

 

Raphaël Masri CO-FOUNDER DEVELOPPER & ENTREPRENEUR TOP TONG ISG 2018

ISRAEL

 

 

Bonjour Christian tu as travaillé au Japon durant de nombreuses années, la destination de l'Asie est très attractive pour travailler, peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi  ?

L'image du Japon est surtout ancrée dans la culture du manga, très populaire en France et qui justement cible les jeunes générations. Lorsque j'étais au Japon dans les années 80, les européens débarquaient là-bas via les arts martiaux ou l'industrie, mais le gouvernement a souhaité faire évoluer cette image technologique et industrielle vers une dimension plus culturelle. C'est le début de la politique du soft-power, en opposition au hard-power que les Japonais ne peuvent incarner du fait de leur constitution pacifiste. Mangas, cuisine, spiritualité, tourisme ont été les thématiques choisies délibérément pour faire évoluer cette image du pays. Aujourd'hui, l'envie de découvrir la réalité est fortement ancrée chez les jeunes et notamment les jeunes filles. Travailler sur place devient un rêve pour beaucoup mais cela est difficile et l'apprentissage de la langue souvent incontournable.

 

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Japon les erreurs à ne pas faire ?

Je dirais que les qualités principales qu'il faut présenter sont de 3 sortes:

  • la sincérité de nos intentions sur le long terme (pas question de venir avec un esprit de conquête rapide)
  • la détermination car les obstacles à surmonter, même s'ils ne sont pas toujours compliqués, sont nombreux
  • la très grande ouverture d'esprit, car rien, vraiment rien ne se passe comme nous Français l'imaginons au Japon - il faut sans cesse adapter son logiciel personnel pour se sentir en phase.

 

 

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques au Japon actuellement ?

J'ai quitté le Japon en 2006 et n'y retourne que rarement, donc je ne saurais trop dire. Une chose est sûre, le Japon est un pays extrêmement dynamique économiquement et tous les secteurs d'activité sont à la recherche d'innovation, de nouvelles façons de faire et de curiosités venant d'ailleurs. Si on est prêt à travailler dur et à présenter les 3 qualités ci-dessus. Le succès est à la portée de chacune et chacun.

 

 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui arrive au Japon pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel de ce pays ?

Apprendre le japonais, même quelques mots ou quelques phrases. Étudier un peu la culture sous une forme autre que les mangas cités plus haut. S'intéresser aux gens, quels qu'ils soient.

 

Christian Waroquier RESEARCH PROGRAM MANAGER @ORANGE LABS ISG 80 

FRANCE EX GENERAL MANAGER FRANCE TELECOM JAPON

 

  

Bonjour Paul, tu as travaillé en Colombie, destination à laquelle pour travailler pour la jeune génération ne pense pas forcément mais qui avec sa proximité avec d’autres pays du continent par exemple offre de nombreuses possibilités peux-tu nous expliquer pourquoi selon  toi ?

Historiquement, conquis par la force espagnole au dès le 15eme siècle, c’est un pays des Amériques qui partage encore beaucoup de codes avec la culture hispanique. Cette dernière étant assez proche de la nôtre, cela rend la société colombienne assez facile d’accès pour nous français.

 

Géographiquement, La Colombie est placée au centre des Amériques. Elle est le lien terrestre, le passage obligé entre l’Amérique Centrale (Guatemala Honduras, Nicaragua et Panama avec qui elle partage une frontière terrestre) et l’Amérique dite du Sud (partage des frontières terrestres avec l’Equateur, Pérou, Venezuela et Brésil). Elle est ainsi un passage obligé des échanges de la région.

Elle est en outre traversée par 3 cordelières qui ont formées des territoires aux climats et aux paysages uniques donnant au pays autant d’atouts naturels pour y développer un secteur du tourisme offrant au voyageur une expérience qu’il ne trouvera nulle part ailleurs.

 

Économiquement c’est un pays auquel sa jeunesse à l’appétit de savoir insatiable lui confère un réel dynamisme. En développement et même s’il ne faut pas négliger les inégalités sociales qui y sont réelles et importantes, les opportunités y sont nombreuses dans à peu près tous les secteurs d’activité.

La France au travers de ses entreprises du secteur de la distribution (Auchan, Décathlon), celui de la construction automobile (Renault), des télécoms (Orange), de l’hôtellerie (Accor) ou même celui des matériaux de constructions (Saint-Gobain) est de loin le premier employeur étranger en Colombie. A noter que Renault est redevenue en 2021 le premier vendeur de véhicules neufs du pays.

Avec le programme de VIE développé par la France cela fait indéniablement de la Colombie une destination offrant des opportunités réelles pour les jeunes diplômés de l’ISG avides d’une première expérience à l’international.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités en Amérique du Sud et les erreurs à ne pas faire ? 

Permets-moi tout d’abord d’enfoncer quelques portes ouvertes qu’il n’est cependant pas inutile de rappeler. Arriver en Colombie comme dans n’importe quel autre pays c’est devenir l’Etranger. Il revient à celle/celui qui arrive de s’adapter au monde, à la société où elle/il arrive et évidemment pas l’inverse. L’humilité et l’ouverture à l’autre sont les 2 clés d’une expérience réussie.

Autrement dit, au risque de se voir fermer toute portes, il est recommandé de laisser son arrogance au placard, hautement préférable de ne pas arriver en terrain conquis mais bien laisser à la relation le temps de s’installer.

 

Ensuite sans vouloir tomber dans les clichés mais un sujet important dont j’ai vite pris conscience en Colombie est le poids et la force de la religion Catholique, la référence à Dieu y est très fréquente, à tous les niveaux de la société, dans le milieu des affaires également.

Autant le prosélytisme catholique n’y est pas une pratique courante, il est préférable de ne pas se laisser aller à un quelconque prosélytisme athéiste.

 

La place de la famille est fondamentale dans la société colombienne, bien plus marquée que dans notre société française par exemple. Il n’est pas rare qu’à une sortie entre amis ou collègues l’on préfère ou privilégie un moment en famille.

  

Quelles sont toi les secteurs les plus dynamiques  en Amérique du Sud actuellement et à venir ? 

Plutôt que la région je vais limiter ma réponse à ce que je crois connaître le mieux : La Colombie et le Pérou.

 

Les secteurs que je mentionne plus tôt comme le secteur de la construction automobile ou celui de la distribution sont indéniablement des secteurs porteurs.

 

Le secteur de l’énergie, notamment celui des énergies renouvelables a le vent en poupe. En effet le gouvernement colombien a lancé un plan ambitieux de développement de sources d’électricité durable (solaire et hydraulique en particulier).

Le secteur du café est lui aussi très générateur de revenus. La géographie du pays lui confère une qualité exceptionnelle pour la culture du café en faisant historiquement la première denrée exportée du pays.

 

J’en parlais plus tôt : les 3 cordillères qui traversent le pays, ses côtes Atlantique au cachet comme celle du côté de l’Océan Pacifique où l’été viennent danser les baleines ont donné au pays des atouts exceptionnels en matière d’offre touristique. Un secteur qui ne demande qu’à plus de développer.

 

Enfin celui de la construction n’est pas à négliger non plus. En effet ce qui caractérise la Colombie comme bon nombre de pays d’Amérique latine est l’ultra urbanisation et la densité de population que l’on trouve en ville. Ajouter la nécessité de fournir un habitat à faible consommation d’énergie cela fait de ce secteur un des plus importants pour les années à venir.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive en Amérique du Sud pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ? 

Mon premier conseil est de surtout ne pas hésiter : jeune diplômé c’est l’occasion d’expérimenter, de partir pour s’ouvrir à d’autres cultures, apprendre un métier tout en découvrant une partie du monde que l’on ne connaissait peut-être pas jusqu’alors.

Pour le faire dans des conditions confortables le dispositif des VIE est indéniablement un excellent outil. Selon la mission et ce qui est négociée avec la société d’accueil il peut durer entre 6 et 24 mois, une expérience qui permet au jeune de tester un métier et une entreprise et pour l’entreprise de former un jeune pour le faire grandir dans son organisation.

 

Avant de partir il convient de se renseigner. Lire l’histoire du pays ou de la région où l’on se rend, s’imprégner de la culture locale (lire des auteurs, écouter de la musique, voir des films produits ou réalisés par des ressortissant du pays). Se doter d’une première couche d’un vernis que l’on approfondira une fois sur place.

 

Une fois sur place, comme je le mentionnais plus tôt ouverture et humilité seront la clé d’une bonne intégration. Il ne faut cependant pas perdre son identité : autant imposer son point de vue ne mène nulle part, tenter de se fondre complètement dans la culture locale en oubliant la sienne ne mène pas beaucoup plus loin non plus.

 

Ensuite, arrivant dans un pays étranger il sera utile de se faire un réseau : écumer les événements sociaux offert par sa communauté (Ambassade, chambre de commerce, associations), si l’on pratique un sport trouver un club local pour le pratiquer aidera seront autant d’occasion de faciliter une meilleure intégration sera aussi fort utile.

 

Et enfin vivre l’expérience complètement. Elle est unique, elle peut ne pas durer autant de temps que l’on imagine alors toutes les minutes passées au travail ou à la découverte de la ville où l’on réside, du pays que l’on a choisi et bien sûr des gens que l’on y rencontrera doivent être savourés pleinement.

 

Paul Goudeau INTERNATIONAL DIRECTOR CHEZ VEROTECH SAINT GOBAIN INTERNATIONAL ISG 95

 

  

Bonjour Jane, tu travailles à Miami tu es toi-même Américaine, la Floride destination très attractive pour travailler pour la jeune génération peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi  ?                             

La ville de Miami est connue pour son “lifestyle” où il fait bon vivre. Quoi de plus sympa que de sauter sur son bateau après une journée de travail pour profiter du sunset et des dauphins, ou bien un match de tennis, une partie de golf ou encore une promenade en paddle dans la baie ou sur un des nombreux lacs, et de terminer la journée par un diner dans un resto canon… !? Et tout ça à moins de 15 minutes de chez soi…

 

Au-delà du soleil, des belles plages, une scène culturelle et artistique vibrante, une night life attirante, MIAMI offre une fiscalité très attractive. Aux US les taxes sur les revenus sont à deux niveaux : la taxe fédérale et la taxe étatique. Celle-ci diffère selon l’état dans lequel on habite. La Floride fait partie des 9 Etats qui n’ont pas de « state income tax ». La taxe Fédérale s’applique en revanche à tous.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de la Floride et les erreurs à ne pas faire ? 

Les États Unis est le pays du paradoxe. On peut être propriétaire d’une arme à 18 ans, en revanche on ne peut pas boire une bière avant l’âge de 21 ans… ! Cependant, le "politically correct" est important aux US et surtout dans le monde du travail. La discrimination, la culture du mouvement féministe “me too” ou la diversité culturelle et raciale sont des sujets très sensibles.

 

Quels sont selon toi  les secteurs les plus dynamiques en Floride actuellement ?

Le monde l’art, du luxe sont très présents à Miami. Ils sont connectés et rendent la ville très excitante. Les galeries d’art, et les salons comme “art Basel”, “art Miami”, “art Contexte”, etc… sont partenaires avec les marques de luxe. LVMH détient d’ailleurs beaucoup d’immobilier dans le quartier branché de Wynwood et du Design District.

 

La construction est également un secteur d’activité très actif avec 1000 personnes qui s’installent par jour en Floride. De facto, la vente de biens immobiliers également. Ainsi que le monde de l’hospitalité.

 

S’ajoute à cela la fiscalité attrayante pour les revenus personnels, une fiscalité également attirante pour les entreprises, notamment dans le domaine des ventures capital, de la crypto currency, et de la FinTech, et ceci dans le but de faire de Miami la capitale de la technologie. Miami est devenue le nouveau hub de la technologie, et de nouvelles start-ups émergent tous les jours.

Le maire de Miami, Francis Suarez cherche à transformer la ville en une Tech-capitale. Il propose une fiscalité attirante pour faire venir les entreprises d’autres états.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive en Floride pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Un jeune diplômé français a beaucoup à offrir en Floride. Les Français sont considérés comme des experts dans le monde du luxe et de l’art. Les marques de luxe sont très présentes. Miami est le hub pour le marché du Travel Retail, et un emplacement très stratégique pour gérer les marchés d’Amérique Latine.

 

Miami offre une qualité de vie exceptionnelle. Nous y avons élu domicile avec nos 3 enfants en 2007 et vivons depuis le “Rêve Américain” dans toute sa splendeur : “Work Hard, Play Hard”. Ce n’est pas facile de s’installer aux US mais l’effort en vaut la peine. Fini les 39 heures, les 5 semaines de vacances, les RTT, les arrêts maladie, la sécu et la protection des employés… En revanche, “the Sky is the limit” pour ceux qui n’ont pas peur de travailler, et encore plus pour les entrepreneurs. Mon mari a démarré une marque de lifestyle, www.LivHipp.com, et s’éclate dans son projet, et j’ai quitté le monde corporate pour devenir Agent immobilier chez le #1 aux US, COMPASS, et j’aide des familles à s’installer à Miami. Je n’ai jamais l’impression de travailler. www.MiamiBeautifulHouses.com

 

Jane Bark Barrelier LICENSED REALTOR @COMPASS ISG 

MIAMI USA 

 

 

Bonjour Noémie, tu travailles à Los Angeles destination  très attractive  pour travailler, peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi  ? 

LA c'est un peu le American Dream surtout quand on voit cette ville depuis l'Europe. C'est Hollywood, tous les films et les séries que l'on regarde depuis notre enfance se passent ici. Bon, mis à part le bling bling attirant, cette ville à beaucoup plus à donner. Ce côté-là d'ailleurs n'est pas vraiment attirant.

En termes de business, il y a des milliers d'opportunités, que ce soit dans des grandes boîtes comme des start-ups, et dans beaucoup d'industries. Surtout dans l'immobilier et le digital. Il y a beaucoup d'évènements de networking reliés au business, une vie très active en termes de rencontres et aussi très riches puisque des gens du monde entier habitent à Los Angeles. Il n'est pas rare de rencontrer des européens, des latinos ou des asiatiques. C'est un melting pot géant.

 

Le 2ème aspect non négligeable qui est très attirant est la qualité de vie ici. Los Angeles, c'est géant ! Il y a toutes sortes de paysages et de villes. La plage, la montagne, la ville, la banlieue et tout ça proche de plusieurs déserts et d'autres grandes villes attirantes comme San Francisco, San Diego ou Las Vegas. En fait LA, c'est l'endroit pour les gens qui veulent tout au même endroit, quand on vit à LA, on peut finir le travail à 18h et surfer à 18h30 en été et ce n'est pas négligeable.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de la Californie et les erreurs à ne pas faire ?

En Californie, les gens sont plutôt chaleureux et sympas, dès qu'on rentre dans un resto ou un magasin il y a quelqu'un pour nous saluer donc il y a une attitude plus relax. Souvent dans les start- up, les gens viennent habillés "business casual", c'est-à-dire jean basket et c'est complètement accepté donc on peut raccrocher les costumes et les tailleurs. Bien sûr ça dépend de la boite où on bosse.

Je dirais que l'erreur à ne pas faire est de se perdre dans cette image idyllique du rêve américain et se perdre dans le bling bling. On peut facilement avoir la poudre aux yeux et oublier pourquoi on est venu donc venir avec un projet ou au moins un objectif est essentiel. Sinon les gens sont chaleureux et aident assez facilement. Parler l'Anglais évidemment c'est mieux mais on peut se débrouiller assez facilement si on parle l'Espagnol. C'est mieux de posséder une voiture car les distances sont grandes et les transports en commun ne sont pas développés comme à Paris, mais on peut se débrouiller avec Uber et location de voiture ponctuelle.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques en ce moment en Californie ? 

- l'immobilier, comme on dit ici "it's booming"

- Le digital, marketing surtout mais il y aussi de la fintech et toutes sortent d'app et de plateformes basées à Los Angeles.

- Le fitness. Il y a pas mal d'opportunités en tant que coach ici, il y a énormément de coach en tout genre mais surtout en fitness et bien être. Les gens sont axés sur le bien-être surtout quand on parle de nourriture et de sport.  

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive à Los Angeles pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

 1. Viens avec un visa ! Ne pas se lancer dans les embrouilles de venir 3 mois et ressortir des US et re rentrer etc. J’ai vu pas mal de gens faire ça et c’est très dur mentalement de vivre dans ce stress et c’est quasi impossible de construire quelque chose comme ça. Donc renseignez-vous sur les visas disponibles, les plus faciles à avoir sont le J1 et le F1.

 

  1. Venir avec un esprit positif. Le début est dur quand même surtout quand on ne connaît personne. Donc il faut être un peu ouvert d’esprit et s’ouvrir aux autres. Pour ma part j’ai connu des gens grâce à des amis qui connaissaient des gens qui habitaient à Los Angeles.

 

  1. Travailler son Anglais le plus possible, ça aide pour trouver un job de savoir parler couramment. Bien sûr, ça vient aussi en habitant ici mais ta vie sera facilitée si tu parles déjà bien.

 

Noémie Wizman HEAD OF COSTUMER SUPPORT ISG 2016

LOS ANGELES USA

 

 

Bonjour Adalbert tu travailles au Maroc depuis un moment, destination, très attractive  pour travailler, peux-tu  nous expliquer pourquoi selon  toi  ?

Le pays est avant tout un pays ouvert sur le monde (Europe, Moyen Orient, Amérique), le Royaume du Maroc offre également une voie naturelle pour les marchés de l'Afrique et d'Afrique de l’Ouest en particulier. Ainsi, le Maroc offre de nombreuses opportunités dans différents secteurs d'activité dont beaucoup concernent les champs de compétence des ISG.

Comme dans toutes les places attractives la compétition est rude cela étant de nombreuses sociétés étrangères sont implantés au Maroc et constituent un pôle de recrutement et d'opportunités de carrière non négligeable.

Les diplômés ISG ont également cette chance que de nombreux ALUMNI soient de nationalité marocaine ou installés (comme moi) depuis plus de dix ans au Maroc constituant un réseau naturel pour postuler et tenter leur chance de carrière naissante.

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Maroc les erreurs à ne pas faire ?

Lorsqu'une affaire est créée au Maroc, et sans doute comme dans beaucoup de pays d'Afrique, il est nécessaire de s'intéresser à l'environnement proche. Il est important de considérer la compétence locale de plus en plus affutée aux règles et coutumes des affaires internationales. Dans le cadre d'un développement de société locale (en fonction des secteurs bien entendu), il faut savoir investir et réinvestir la richesse générée dans le pays. Enfin s'armer de patience et de pugnacité pour les démarches administratives qui concernent chaque acte de la vie civile et de la vie d'entreprise.

  

Quels sont toi les secteurs les plus dynamiques  au Maroc actuellement ? 

L'ensemble des sociétés de service et de la technologie de l'information (IT) avec une dominante pour des fonctions commerciales, les métiers de l'immobilier dont la construction (BTP), certains métiers de la finance de nombreux fonds sont installés au Maroc mais aussi bien entendu le secteur du tourisme (comprenant l'hôtellerie) et ceux de la communication (dont production audio-visuelle). Il y a également une réelle dynamique culturelle et créative au Maroc.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive au Maroc pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel de ton pays ?

Il y a tout au long de l'année des évènements culturels et sportifs au Maroc dans toutes les grandes villes, il est important de s'inscrire dans cette dynamique en suivant les rencontres et les compétitions avec lesquelles les diplômés ISG sont le plus en affinité. Les jeunes marocains sont aussi très dynamiques dans les clubs d'affaire qu'il est simple de rencontrer via son entreprise. S'intégrer rapidement passe par participer activement à la vie de son entreprise et de son entourage.

 

Le Maroc est très attachant et les Marocains tellement accueillants qu'il faut parfois penser y aller pour un temps indéterminé, donc je recommande aux jeunes diplômés ISG de très vite s'imprégner profondément de la langue notamment le Darija. C'est primordial de parler la langue et c'est ce qui assurera la meilleure intégration.

        

Adalbert Frotier de Bagneux MANAGING DIRECTOR AT STELLA GALLERY REAL ESTATE AGENCY ISG 95 

MAROC

 

 

Bonjour Olivier vous travaillez en Corée vous êtes-vous même Coréen et cette destination est devenue très attractive pour travailler pour la jeune génération pouvez-vous nous expliquer pourquoi selon vous ?

Je pense que la Corée du sud est un pays attractif pour travailler :

- Cout de la vie « raisonnable » loyers, restaurants sont raisonnables comparés à la France

- Infrastructures et sécurité : réseau 5G au top, métro propre et prix correct (1 euro pour 1 aller), CCTV caméras de surveillance dans pratiquement toutes les rues. Taxis partout et prix corrects.

- Soft power coréen (fims, séries TV, musique, cosmétiques et gastronomie) ont permis de faire connaitre la culture coréenne à travers le monde.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de la Corée les erreurs à ne pas faire ?

Il faut connaitre les coutumes en entreprise :

- Bowing (penchez le buste pour dire bonjour)

- savoir boire (alcool est vivement conseille pour ne pas être mis à l’écart)

- ne jamais croiser les jambes sous le bureau quand vous vous adressez à un supérieur

  

Quels sont pour vous les secteurs les plus dynamiques en ce moment en Corée ?

- High tech (semi-conducteur)

- Internet (online gaming)

  

Quels conseils donneriez-vous à un jeune diplômé qui arrive en Corée pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel de votre pays ?

- Se faire 1 réseau est important pour commencer sa vie en Corée.

- Linkedln focus sur la Corée

- groupe Facebook « les francophones en Corée »

- Chambre de commerce franco-coréenne

https://www.fkcci.com/

 

Olivier Desmas BUSINESS CONSULTANT @HERMAS GROUP KOREA ISG 2004

COREE DU SUD 

 

 

Bonjour Frédéric tu travailles au Cambodge et au Vietnam, destinations de l’Asie, très attractives pour travailler pour la jeune génération peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi?

Je suis tout d’abord Français et je n’ai qu’une seule et unique nationalité, j’ai des origines Sino-Khmère du côté de ma mère et Sino-Vietnamien du côté de mon père. J’ai grandi en France et nous sommes venus en tant que réfugiés politiques en 1986, après avoir passé 5 années dans un camp de réfugiés sur l’île Pulau Bidong, en Malaisie. Nous nous sommes naturalisés Français depuis 1991. Je suis de la promotion ISG Cycle Multinational 2004. J’ai passé 5 ans à Hanoï après l’ISG, et 3 ans à Ho Chi Minh (ou Saïgon) au Vietnam. Je vis et travaille à Phnom Penh depuis plus de 15 ans, au Royaume du Cambodge avec ma petite famille et je voyage de façon régulière au Vietnam pour mes affaires.

Suite au « Decoupling» avec la Chine pendant les années Covid, les entreprises de production et manufacturières cherchent à relocaliser dans leur propre pays, à l’image du Japon, la Corée du Sud, les Etats-Unis, etc…,

Ces pays cherchent aussi délocaliser vers l’Inde ou encore vers les pays de l’ASEAN, comme la Thaïlande, les Philippines, la Malaisie, le Vietnam, l’Indonésie ou encore le Royaume du Cambodge pour réinstaller leurs unités de production. Le Royaume du Cambodge, avec le gouvernement actuel encourage les investissements étrangers depuis 2007 et assure une stabilité sociale et économique afin de leur permettre de se développer à travers le pays. Tout récemment, nous avons Singapour qui vient d’investir massivement, signe de confiance que porte Singapour pour le Royaume. Par ailleurs, nous constatons que d’autres pays, comme Hong Kong, Taïwan ou encore la Thaïlande et le Vietnam s’intéresse aussi à investir au Cambodge. Nous constatons sur le terrain avec les origines des fonds des gratte-ciels en construction dans la Capitale ou encore les banques nouvellement ouvertes. La Chine est actuellement la première à investir dans les infrastructures, mais les Etats Unis semblent revenir…

Le Royaume puise actuellement ses talents dans la nouvelle génération de jeunes Cambodgiens, qui sont d’abord éduques au pays, puis complètent leurs études supérieures à l’étranger comme en Europe, en Chine, en Australie, au Etats Unis, au Japon et en Corée du Sud… Ce sont ces jeunes talents qui sont en train d’ouvrir économiquement le pays à l’étranger. Ainsi, les secteurs les plus porteurs sont les banques, avec plus d’une dizaine dans les années 2010, nous nous retrouvons actuellement à plus d’une cinquantaine. Le secteur de l’immobilier et de la construction se développent bien à l’image des agents de conseils immobilièrs américains: CBRE, Coldwell Banker, ou encore Anglais: Knight Frank, Savills, ou Chinoiss et Japonais, etc…les hauts buildings ou gratte-ciels poussent à vitesse grand V, ou les nouvelles villes ou résidences privées en cours de construction se développent partout dans le pays afin répondre à la demande de la nouvelle classe moyenne Cambodgienne, mais aussi au étrangers venant des pays de l’ASEAN et de la Chine. Nous avons une petite population expatriée de tous les pays du monde entier.

L’industrie manufacturière est actuellement en pleine transition due à la crise du Covid, puis des sanctions de l’Europe et des Etats-Unis et enfin de la crise économique qui en découle…mais le Royaume cherche à tout prix à varier les secteurs d’activités pour pallier les manques, et cherche aussi à réorienter vers les pays à exporter ses produits pour combler les écarts. C’est un pays très dynamique avec une population jeune qui en demande et qui a beaucoup d’ambitions pour développer leur business avec les idées nouvelles et qui ont soif de s’enrichir…ils ne demandent qu’à s’en sortir. Après les années de guerre, le pays est à se reconstruire, il faut développer l’infrastructure, les routes, ponts, ports, aéroports, hôpitaux, écoles, les administrations, etc…le Royaume en demande les investissements étrangers. Tout est encore à faire…c’est un pays dynamique, un nouveau “Tiger” de l’ASEAN, on attend d’ailleurs un GDP de plus de 4.5% pour le pays pour l’année 2022.

Pour ce qui est du Vietnam, la situation économique actuelle est aussi en transition après la période du Covid, il y a eu beaucoup de dégâts, des dizaines de milliers de fermetures d’entreprises, les faillites, le chômage, etc…ce que l’on ne vous dit peut-être pas en France. Le Covid et la transition économique a été très destructrice pour le pays. D’un autre côté, le pays cherche à en tirer parti du « Decoupling» avec les géants comme Apple-Foxconn, Samsung, et d’autres conglomérats Japonais, Américains, Coréens, etc…les nouveaux conglomérats Vietnamiens poussent et partent à la conquête des marché occidentaux et mondiaux. Il y a une volonté d’ouverture avec des actions concrètes et ils en donnent les moyens pour y parvenir. Il faut attendre 3-5 ans pour voir les résultats du «Decoupling», cela est nécessaire pour partager les richesses à d’autre pays de l’ASEAN. Les jeunes vietnamiens aussi sont très créatifs et partent aussi à l’étranger pour compléter leurs études supérieures, ils choisissent pour la plupart du temps, les Etats Unis, l’Australie, l’Angleterre et l’Allemagne…la France semble manquer à l’appel.

Le pays à plusieurs centres économiques, le premier est Ho Chi Minh City, anciennement Saïgon, le second est Hanoï la Capitale du pays et le troisième c’est Danang. Il y a aussi Can Tho dans les deltas du Mékong, Haï Phong tout au nord du Vietnam etc…ce sont les nouvelles régions ou centres économiques montants du pays et qui feront parties des premières dans quelques années. On attend d’ailleurs à un GDP de 7.5% pour l’année 2022. Il est à noter que le Vietnam fait partie de l’ASEAN, de RCEP, de TPP et de l’APEC, le pays a une population de 100 millions d’âmes, un grand marché pour la France, qui n’est d’ailleurs pas très présents depuis plus d’une dizaine d’années.

 

Par conséquent, le Royaume du Cambodge et le Vietnam restent encore des marchés très porteurs si l’on sait comment s’y prendre et à ne surtout pas sous-estimer, vis-à-vis d’une Chine « trop puissante» économiquement, les deux pays pourrait être une excellente alternative pour y commercer ou pour s’y installer ou encore pour vivre et travailler. C’est le « Risk Management ».

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Cambodge et du Vietnam et les erreurs à ne pas faire ?

Pour les deux pays, ne vous y lancez pas à la « Backpackers » comme font la plupart des Anglais et viennent profiter du pays, les filles, la drogue, etc…ils méprisent les locaux et par conséquent, les locaux jouent « leurs jeux », ça finit toujours mal et cela se passent aussi bien au Cambodge ou au Vietnam. N’oublier pas de bien connaître, de s’acclimater au pays pendant quelques mois pour bien comprendre les personnes qui y vivent, leurs cultures locales, régionales, leurs histoires, leurs centres d’intérêts, etc…avant de prendre votre décision.

Il faut apprendre à gagner leur confiance, à partager votre savoir vivre, vos connaissances, votre savoir-faire, apprendre à les approcher et de ne jamais les prendre de haut. Il faut rester humble à tout instant, vous verrez, ça pourrait fonctionner…Et cela vous permettra d’éviter les erreurs lors de vos rendez-vous d’affaires.

Pour les deux pays, il vous faut un contrat écrit et signé, ne vous embarquez pas dans des promesses et des heures de négociations inutiles, ils passent beaucoup de temps dans les meetings interminables avec des repas et diners qui sont aussi longs et infructueux. Et par conséquent, il est très important de connaître votre interlocuteur avant de vous approcher d’eux et de faire affaires avec eux. Ce sont des bases, mais on oublie parfois.

  

Quels sont pour toi les secteurs les plus dynamiques en ce moment au Cambodge et Vietnam?

Pour le Cambodge, je dirais que le secteur bancaire et la finance, la construction, l’immobilier, l’agriculture, les secteurs manufacturières et les fonds d’investissements.

Au Vietnam, c’est le trading ou import-export, les chaines de production électronique, l’aquaculture, les fonds d’investissements locaux de taille moyenne, l’automobile semble de plus en plus en vogue et l’hôtellerie, même si nous subissons la crise actuellement, mais il faut voir sur le long terme.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive au Cambodge ou au Vietnam pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel des pays ?

L’anglais est extrêmement conseillé au Cambodge, c’est la langue où quasiment tout le monde pourrait vous comprendre pour vous aider. Cependant le Français se fait de plus en plus rare mais cela fonctionne de temps en temps.

Au contraire, le Vietnam est moins enclin à parler Anglais que le Cambodge, je dirais que très peu de Vietnamiens parlent cette langue, le Français aussi d’ailleurs. Il vous faudra apprendre à parler le Vietnamien si vous souhaitez réussir au Vietnam dans les affaires.

Si vous souhaitez vraiment vous investir dans ces deux pays, je vous conseille de bien faire vos recherches, vos études de marché, la culture des deux pays, leur histoire, leurs différences, leurs systèmes administratifs, leurs potentiels, etc…avant de prendre votre décision de partir.

Avant de partir, vérifiez que vous avez vos visas en règles, votre sécurité sociale, votre rapatriement en cas d’accident, votre contrat de travail, les aides en cas d’urgence et c’est extrêmement utile pour vous. Ou encore, approchez-vous vers les communautés Cambodgiennes ou Vietnamiennes pour connaître leurs cultures et avoir leurs conseils.

 

Frederic Chan INVESTORS RELATION/ REPRESENTATIVE BGINVEST GROUP ISG 2004

ROYAUME DU CAMBODGE-VIETNAM

 

 

Bonjour Christian tu travailles au Japon, destination de l’Asie très attractive pour travailler pour la jeune génération peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi ?

Le Japon est un monde à lui seul tant sa culture, imprégnée de pratiques millénaires et ouverte à l'innovation à la fois, est riche. C'est aussi un pays qui, culturellement, ne ressemble à aucun autre. S'adapter au Japon est donc une grande expérience.

Par ailleurs, le Japon est toujours un des géants de la zone APAC.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Japon et les erreurs à ne pas faire ?

Le Japon est trop éloigné de tout autre pays, y compris des cultures qui semblent en être proches à l'Ouest (l’Allemagne) ou en Extrême Orient (la Corée du Sud, Taiwan).

Intégrer des rapports inter-personnels absolument uniques - caractéristique essentielle de la culture japonaise - demande une longue expérience.

Les maîtres mots pourraient-être le respect et la politesse ; l'humilité; la persévérance et la résilience; la fidélité dans les relations d’affaires.

Ici, les introductions sont essentielles et permettent de gagner beaucoup de temps.

La principale erreur à éviter est peut-être d’aller ou de vouloir aller trop vite.

  

 Quels sont pour toi les secteurs les plus dynamiques au Japon actuellement ?

Le tissu des startups est dynamique et riche.

L’environnement et les SDG, la mobilité, et la digitalisation (au service de tous les secteurs) sont des thèmes porteurs.

  

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui arrive au Japon pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel de ton pays ? 

Parle à des personnes qui sont au Japon depuis longtemps, à des japonais aussi ; découvre une organisation japonaise de l’intérieur grâce à un stage.

Apprends la langue, autant pour communiquer un minimum que pour faire un pas dans l’apprentissage de la culture.

Essaie de passer du temps à l’Est et à l’Ouest du Japon.

 

Christian Marquant SALES DEVELOPMENT MANAGER AT SIGNANT HEALTH ISG 93

JAPON

 

 

Bonjour Anne vous travaillez à Singapour depuis de nombreuses années, destination attractive pour travailler pour la jeune génération. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi selon vous ? 

Comme le relate l’article du Point récemment, Singapour se positionne comme la nouvelle Suisse de l’Asie et la terre d’accueil des Nouvelles technologies et talents internationaux, accéléré par la fuite des sociétés et talents de Hong Kong ces derniers mois. Tout y est réuni:

 (1) l’engagement politique à long terme pour investir dans certaines industries d’avenir et attirer les fleurons d’industries, les experts et leur famille

(2) l’emplacement géographique et géopolitique ideal en Asie du Sud

(3) un système de taxe très avantageux pour les sociétés et les salariés

(4) un taux de criminalité proche de zéro, la fiabilité dans les infrastructures et services, un système financier et judiciaire stable (absence de corruption) et une sérénité de tous les jours (tout marche, tout est en ligne et en anglais, tout est à l’heure).

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de Singapour les erreurs à ne pas faire ? 

Singapour est vraiment la Suisse de l’Asie avec ses 4 communautés, ses 4 langues nationales et multiple religions (Chinois, Indiens, Malais et autres (dont nous, appelés ‘caucasiens’). Singapour est donc une société extrêmement diverse ou l’harmonie est reine, (et orchestrée par le gouvernement). Comme tout pays d’Asie du sud-est et d’Asie en général, je dirai que l’écoute, le respect et le sourire sont de bonnes ‘portes d’entrée’ pour s’intégrer et lier des partenariats commerciaux. Il est également important de poser les bonnes questions et faire parler ses clients ou équipes petit à petit car les gens seront trop discrets et polis pour parler sans y être invités. Enfin, la patience : construire des relations durables prendra du temps, afin que les gens apprennent a vous connaitre, vous fassent confiance et comprennent votre culture/ votre façon de négocier.  

  

Quels sont selon vous les secteurs les plus dynamiques à Singapour actuellement et à venir ? 

Actuellement (pré et post-Covid), les secteurs de transport maritimes, services financiers et assurances, le luxe et les nouvelles technologies sont de vrais secteurs de croissance. Dans l’avenir : la sustainability, les technologies VR, l’eSports etc. Singapour investit déjà dans ce sens.

  

Quels conseils donneriez-vous à un jeune diplômé qui arrive à Singapour pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Comme la culture asiatique (confucéenne) est à l’encontre de notre culture socratique, je recommanderai de passer 2-3 semaines en Asie du sud-est et de s’imprégner de cette culture, cette philosophie et cette façon de vivre pour le bien-être du groupe. Etudier le confucianisme et l’histoire de Singapour (pays qui a 57 ans seulement)… Enfin, lire The Culture Map de Erin Meyer. Il faut d’abord se préparer à l’Asie personnellement – le reste viendra ensuite …

 

Anne Lepissier SEA KOREA,INDIA GENERAL MANAGER-MICROSOFT APAC WOMEN AT MICOSOFT CO-LEAD ISG 98

SINGAPOUR

 

 

Bonjour Stéphane, tu travailles en Malaisie, destination attractive pour travailler pour la jeune génération peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi ?

Communication possible (intégration dans le tissu social réel), facile et abordable (vous pouvez vous déplacer à faible cout (Air Asia, Grabcar)) et très digital pour de nombreux services. Le logement à Kuala Lumpur reste raisonnable (en comparaison de Singapour)

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de la Malaisie les erreurs à ne pas faire ?

Ils sont très discrets et très respectueux des règles (contraste flagrant avec l’image du français !) On ne vous contredira jamais (même si vous avez tort !). Pas de conflit possible ! Très serviables et appliqués dans la tâche qu’ils exécuteront, et d’autant plus si leur supérieur est compétent et valorisant. Ils aiment apprendre, être correctement traités (ils choisiront plus facilement de travailler dans une société internationale). Non fidèles, ils démissionneront pour quelques dollars de plus chez le concurrent (et vous ne le saurez jamais).

 

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques en Malaisie actuellement ?

Je dirais les Energies et grâce au digital le transport, commerces alimentaire, sites généralistes en ligne (Lazada, Shopee).

Le tourisme aussi toujours important ici.

  

Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui arrive en Malaisie pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

La Malaisie est un pays musulman à l'aise avec le multiculturalisme, tolérants et respectueux du monde, les malais ont une capacité innée à respecter la différence de l'autre et à identifier les valeurs communes. Connaitre quelques mots/phrases fait grand plaisir et créera immédiatement de la proximité. L’installation est facile et rapide.

Les salaires restent bas mais la reconnaissance d’une compétence accélère les augmentations.

 

Stéphane Bourbonnais REGIONAL ADMIN/FINANCE MANAGER @IOTA ISG 93

MALAISIE

 

 

Bonjour Raphael tu travailles en Thaïlande depuis longtemps, destination de l’Asie très attractive pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi  ?

Tout d’abord c’est un pays très attachant et agréable à vivre au coût de la vie très abordable, surtout en regard de la qualité des infrastructures et de “fonctionnement” du pays en général. Une fois que l’on cesse de tout comparer avec ce que l’on a connu en France et que l’on accepte les particularités locales et culturelles, le rythme de travail ou la notion d’efficacité parfois différentes et d’une manière plus générale, de nouvelles règles du jeu, tout devient plus simple. La population locale, en particulier urbaine, est réactive aux nouveaux concepts et très consumériste offrant de multiples opportunités.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir-être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de la Thaïlande et les erreurs à ne pas faire ?

Cela est vrai partout mais sûrement encore plus en Thaïlande. Respecter la population et la culture locale est primordial. Éviter de s’emporter permet de résoudre bien des problèmes, et si un certain manque de logique, depuis notre perspective européenne, peut se faire jour, l’ouverture d’esprit et la recherche de compromis permettant à votre interlocuteur de sauver la face fera des miracles. Vraiment, essayez de ne jamais passer en force, vous n’y gagnerez généralement pas sur le long terme.  Adaptabilité, ouverture d’esprit et sensibilité culturelle sont essentielles.

  

Quels sont toi les secteurs les plus dynamiques en Thaïlande actuellement ? 

Difficile d’ignorer la légalisation récente de la marijuana, qui a permis une créativité débridée dans l’exploitation de ce marché gigantesque, aussi bien par rapport aux populations locales que dans le cadre d’un retour d’un tourisme massif.

D’une manière générale, tous les services permettant de simplifier la vie dans les grandes villes handicapées par une circulation compliquée et des transports en commun limités sont appréciés et présenteront un potentiel.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive en Thaïlande pour être en adéquation avec le tissu économique ?

Apprendre le Thai immédiatement, abandonner tout complexe de supériorité – personne ne nous attend et s’appliquer à comprendre comment les thaïs et en particulier la jeune génération pense et réagit. Ce sont les locaux que vous devrez séduire, la population expat est trop limitée.

 

Raphaël Sachs COMMERCIAL DIRECTOR THAILAND ASIAMARINE/YACHT BROKER ISG 95

THAILANDE

 

 

Bonjour Jean Marc tu travailles en Suisse depuis longtemps,  destination attrayante, peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi  ?

Bonjour Florence, je te remercie pour ton invitation à répondre à ces questions à propos du monde du travail en Suisse.

Selon moi, il y a plusieurs facteurs qui rendent ce pays attractif pour les jeunes français(es). Tout d'abord sa proximité avec notre patrie et sa position centrale face au reste de l'Europe, mais aussi son accessibilité au niveau linguistique (pour ce qui est de la Suisse romande). Je pense que sa stabilité politique et sa force économique, ainsi que les nombreuses sociétés internationales telles que Nestlé qui y siègent, sont également un atout pour ce pays. Enfin, il me semble que la qualité des conditions de vie et la proximité avec la nature sont des critères de choix de plus en plus prisés chez les jeunes aujourd'hui.

 

Dans un monde qui se globalise et des environnements de travail de plus en plus inclusifs, je dirais que les particularités culturelles locales ne se font plus que peu ressentir en entreprise.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir-être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de la Suisse et les erreurs à ne pas faire ? 

La Suisse est un pays où les valeurs de travail et de rigueur sont omniprésentes et la patience y est une réelle vertu. Une erreur commune pour un entrepreneur pourrait être de ne pas aligner ses ambitions avec la réalité démographique et la vélocité du marché. Il y a clairement de nombreuses opportunités en Suisse, mais il ne faut pas oublier que le pays ne compte que ~4 millions de foyers et seulement environ la moitié situés en zone urbaine.

  

Quels sont selon toi les secteurs en devenir et actuels en Suisse ? 

Le secteur tertiaire, plus particulièrement les services financiers ou encore l'hôtellerie et la restauration sont très dynamiques en Suisse. Les industries pharmaceutiques et agro-alimentaires représentent également un pan de l'économie mature et stable.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui souhaite venir travailler en Suisse ? 

Quelle que soit sa destination, je préconise à tout(e) jeune diplômé(e) de se renseigner en profondeur sur les aspects culturels du pays et de la ville de son choix. Il existe de nombreuses ressources en ligne, sur YouTube par exemple, qui permettent de comprendre les modes de fonctionnement de nombreux lieux. Dans le cas de la Suisse romande, la proximité géographique et linguistique avec la France peut être trompeuse et il serait dommage de ne pas s'en rendre compte avant le démarrage de cette belle aventure qui est celle de l'expatriation professionnelle.

 

Jean Marc Parveaux GLOBAL CRM LEAD NESTLE HEATH SCIENCES ISG 2011

SUISSE

 

 

Bonjour Pierre-Philippe tu travailles aux Antilles tu es toi-même Antillais, destination attractive pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi  ?

 Bonjour Florence, effectivement j’ai fait le choix de revenir aux Antilles après mes études. Il faut savoir que peu de jeunes antillais effectuent un retour post études. Néanmoins, il me semble qu’il existe de véritables opportunités professionnelles sur nos territoires, en effet, les sociétés et groupes locaux sont très friands de jeunes locaux qualifiés et hautement qualifiés. Avoir des jeunes dans nos entreprises locales est très important, en dehors du savoir intellectuel, le savoir des us et coutumes est primordial sur des territoires comme les nôtres. A ce jour je suis Chargé d’Affaires pour le Groupe BLANDIN (groupe spécialisé dans le commerce de gros en matériel électrique), un groupe qui est en recherche de talents locaux afin de continuer son développement local et international. Je pense vraiment qu’être d’ici est un atout. Néanmoins, il a y a de place pour tous ceux qui sont volontaires, nos territoires ont une population vieillissante et en constante diminution, les jeunes sont donc l’avenir des territoires ultramarins.

 Et entre nous quoi de plus agréable qu’avoir une température de 28-30 degré Celsius toute l’année, ou qu’aller prendre un bain de mer après le boulot il faut se l’avouer-)

  

Chaque partie du globe a ses us et coutumes en matière de savoir-être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités des Antilles et les erreurs à ne pas faire ?

Comme je disais précédemment, les us et coutumes sont très importants dans nos régions d’outre-mer. Je vais apporter une réponse qui sera destinée aux non-natifs des Antilles. Nos territoires sont peuplés d’individus extrêmement accueillants, cependant nos traditions sont très importantes à nos yeux, celui qui voudrait s’installer aux Antilles devra obligatoirement savoir s’adapter à nos horaires très matinales, et oui on commence à 7h. Il devra s’habituer également aux spécificités du commerce, nous dépendons des importations, ici tout est plus long, pas d’Amazon, de livraison Fnac ou autre.

La seule véritable erreur à ne pas commettre, c’est d’arriver et de vouloir révolutionner le fonctionnement en le calquant sur celui de l’hexagone, il faut savoir s’adapter.

  

Quels sont selon toi les secteurs actuellement les plus dynamiques ? 

Selon moi les secteurs les plus dynamiques aux Antilles sont évidemment le Tourisme le BTP et il existe une véritable opportunité dans le numérique. Le tourisme est et restera une source vraiment importante de revenus dans les Antilles, nous vivons tous un petit peu du tourisme, de façon directe ou indirecte. Le BTP comme partout est un secteur actif qui embauche beaucoup de monde, des chantiers importants sont en cours afin de moderniser nos infrastructures qui sont vieillissantes. Le monde du numérique est à construire, peu d’entreprises sont réellement numériques sur nos territoires. En étant sérieux et dynamique il est possible de se faire une place dans ce domaine.

  

Quels donnerais-tu à quelqu’un qui veut s’expatrier aux Antilles ? 

Les conseils que je pourrais lui donner sont dans un premier temps de se rapprocher de la délégation outre-mer du réseaux Alumni, de ne pas hésiter à contacter des anciens étudiants. Dans un second temps, C’est un petit détail mais avant de tout plaquer, je lui conseille de venir passer quelques semaines afin de se faire une idée de la vie sur le territoire (coût de la vie +30% en moyenne comparé à l’Hexagone, manque de transport collectif, climat). Les prix des produits sont vraiment plus importants, le marché de l’immobilier est complexe, le permis et une voiture sont obligatoires pour travailler et se déplacer. Quand cette période de « repérage » est effectuée, ne pas hésiter à demander de l’aide à son employeur et à ses futurs collaborateurs.

Et dans un troisième et dernier temps, ne pas avoir peur de se mélanger et de se rendre dans des manifestations culturelles locales. Le peuple antillais est chaleureux et accueillant, nous allons savoir l’accueillir.

 

Pierre-Philippe Chaulet CHARGE D'AFFAIRES @ BLANDIN MARTINIQUE ENERGIE ISG 2021

ANTILLES

 

 

Bonjour Jérôme tu travailles à New York depuis longtemps, destination très attractive pour s'expatrier peux-tu  nous expliquer pourquoi selon toi ?

New York est la ville des USA où nous trouvons le plus d'énergie, de volonté d'entreprendre. Cela reste la ville des USA la plus dynamique. En ce sens New York est une ville tournée vers les jeunes et attire de plus en plus la jeune génération.

  

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de New York les erreurs à ne pas faire ? 

Je dirais que pour un français du Sud de la France comme moi, le plus dur est d'arriver à l'heure. Les Américains étant très ponctuels, j'ai du me faire violence pour arriver à temps. Pour un Américain, ne pas arriver à l'heure est perçu pour un manque de respect de l'autre.

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques à New York actuellement et à venir ?

Traditionnellement, les 3 grands secteurs de l'économie représentés à New York sont :

 

1- la Finance

 

2- la communication avec les grands Mediaş dont le siège social de grandes télévisions US

 

3- la mode

 

Récemment depuis quelques années, New York est devenue aussi un hub important pour les starts up après San Francisco. Les jeunes entrepreneurs Français sont très représentés et je recommande à nos jeunes en France d’entreprendre à New York.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive à New York pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Le meilleur conseil que je pourrais donner aux jeunes voulant s'installer aux USA est d'étudier au moins 1 an après leur cursus scolaire ISG en France. Cela leur permettra de mieux s'intégrer aux US et d'avoir accès à des recruteurs au sein de leur université.

 

 

Jérôme Khaski HEAD OF SALES AT TRANSATANTIQUE PRIVATE WEALTH USA (banque transatlantique) ISG 94

NEW YORK USA

 

 

Bonjour Katia tu travaille au Luxembourg, peux-tu tu nous parler de l’attractivité au Luxembourg ? 

Le Luxembourg est une capitale dynamique et multiculturelle.

Après avoir attiré pendant de nombreuses années des profils seniors, le Luxembourg essaie aujourd’hui de charmer les jeunes diplômés de toutes nationalités. Tout est mis en œuvre afin de les attirer au coeur du Luxembourg : un réseau de transport gratuit, des pistes cyclables, des infrastructures technologies très qualitatives…

Les offres d’emploi augmentent et la nouvelle stratégie Unicareers mise en place a permis des centaines de recrutements.

Enfin le SMIC qualifié brut est à presque 2 800€ et les entreprises fournissent de nombreux avantages.

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir-être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Luxembourg et les erreurs à ne pas faire ?

Les Luxembourgeois ne sont pas différents des autres peuples européens. Les bonnes manières et une tenue correcte sont comme ailleurs les bienvenus. Parler la langue du pays, le luxembourgeois, peut aussi ouvrir beaucoup de portes pour une bonne intégration. Le français est une des 4 langues que les luxembourgeois parlent, mais pas toujours leur langue maternelle . N’oubliez pas que c’est un pays multiculturel, les communautés italiennes et portugaises y sont importantes.

Les Luxembourgeois sont un peu réservés au début, mais quand la glace est brisée les relations sont très agréables

  

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques au Luxembourg actuellement et à venir ? 

Le Luxembourg est principalement orienté vers la finance, les banques et les assurances, mais de ces entreprises découlent des services de support IT, juridique, commercial… Avec leur aéroport international, les transports et la logistique sont aussi bien présents.

  

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Un jeune diplômé peu importe son cursus (privé ou public) peut dans un contexte international, en français ou en anglais peut espérer un bon premier salaire avec des missions d’envergure et un CDI d’entrée de jeu. Le Luxembourg est un pays moins codifié qu’en France puisqu’il s’y mêle une certaine culture anglo-saxonne de proximité, et de pragmatisme. Il faut juste travailler 😊

Du fait de sa petite taille, il est possible de grimper vite, de faire des rencontres et de faire ses preuves au sein de grands groupes. Le Luxembourg est donc une belle carte de visite pour les jeunes Français qui pourront aussi y approfondir leurs connaissances linguistiques en immersion.

 

Katia Genet-Maincion ASSOCIE GERANTE CHEZ DIATOM DIAMONDS TOOLS MANUFACTURER ISG 94

LUXEMBOURG

 

 

Bonjour Benoit pourquoi La Réunion est une destination très attractive aujourd’hui ? 

L’île de La Réunion est située dans une zone économique aujourd’hui en devenir et possédant un fort potentiel. L’Afrique du Sud, Madagascar, La Tanzanie sont autant de marchés à concrétiser dans l’avenir. La présence de terres rares nécessaires à toutes les nouvelles technologies développées dans le digital, dans l’intelligence artificielle et la transition énergétique, est un formidable levier de croissance pour ces pays.

 

La Réunion, porte de l’Europe dans cette zone sud de l’Océan Indien, peut-être dans les décennies à venir un pilier de la coopération européenne dans cette zone (d’ailleurs certains pays l’ont bien compris et on fait de La Réunion, une base arrière diplomatique, comme L’inde qui a ouvert un centre culturel et un consulat, et La Chine qui a ouvert carrément une ambassade.

 

Cependant, L’île de La Réunion fonctionne encore comme une économie de comptoir. C’’est à dire qu’elle se développe par son importation de biens et sa capacité à exporter une production locale limitée et à développer des services pour satisfaire une demande intérieure. Si L’île de la Réunion veut concrétiser cette ambition de coopération régionale cela passera par une mutation profonde de son fonctionnement et elle aura à cœur de mobiliser des expertises fortes pour l’accompagner.

 

L’économie réunionnaise n’est pas entrée pleinement dans la mondialisation et la compétition internationale. Cependant avec plus de 860 000 habitants, et une jeunesse plus diplômée (grâce à des investissements forts des collectivités locales mais aussi de l’Etat dans le secteur de la formation), et plus tournée vers le monde que les générations précédentes, à travers le développement des nouvelles technologies et de l’internet haut débit.

 

Les enjeux de la transition écologique et énergétique sont des enjeux vitaux pour ce territoire insulaire. Il y a donc tout un pan de l’économie à structurer et à accompagner dans le domaine des énergies renouvelables et du transport.

 

L’île de La Réunion est un formidable terrain d’expérimentation pour les énergies renouvelables. Le solaire avec un taux d’ensoleillement exceptionnel, l’éolien, les forces de l’océan, la géothermie avec le volcan, la gestion de l’eau (avec le site de Takamaka qui détient le record mondial de précipitations sur 12h et 24h).

 

Mais son mix énergétique est aujourd’hui en contradiction avec ce potentiel puisque 70% de l’électricité est produite à La Réunion par la combustion de fioul Lourd et de charbon importés. Les politiques publiques et les acteurs du secteur de L’énergie se sont donnés pour objectif de renverser la tendance à très court terme. Il y a par conséquent de formidables opportunités de carrière à saisir dans ce secteur.

 

L’île de La Réunion possède par ailleurs une forte expertise dans la gestion et la prévention des phénomènes météorologiques extrêmes (cyclones, inondations, canicules, etc.). Avec la multiplication des phénomènes météorologiques dans le monde, cette expertise pourrait bientôt servir de levier de croissance.

 

Enfin des défis énormes notamment en souveraineté alimentaire sont à relever et à structurer afin de rendre l’île de La Réunion moins sensible aux variations des marchés de l’agro-alimentaire et du Fret maritime.

  

Peux-tu nous parler des us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires à l’ile de La Réunion ? 

L’île de La Réunion est une société et une économie insulaire avec tout ce que cela entraine (forte identité, réseau familial fort, concentration des acteurs économiques, etc.).

Les réseaux très présents, les histoires entre les familles, les histoires personnelles, les vies de quartier, les relations extra professionnelles ont forcément un impact sur vos affaires professionnelles. Les embauches sont certes guidées par la compétence mais sont régies majoritairement par l’entregent.

 

La société réunionnaise est multiculturelle et elle est souvent citée comme un exemple de vivre ensemble. En effet, vous trouverez à quelques mètres une église, une mosquée ou un temple tamoul sans que cela ne soit une source de tensions ou même de questionnements.

Les communautés ont l’habitude de vivre ensemble depuis des siècles, les identités culturelles sont fortes et respectées. Il est important d’arriver avec un grand esprit d’ouverture sur les questions religieuses et culturelles afin d’être accepté et de s’intégrer durablement et sereinement.

 

Il est préférable d’éviter de s’enfermer dans une communauté de zorey (métropolitain pour les Réunionnais) qui certes sera plus facile à intégrer mais qui limitera fortement votre chance de vivre la culture Réunionnaise dans toute sa diversité et d’appréhender la complexité des rapports sociaux sur cette île. C’est aussi comme cela que l’on juge la personne dans sa capacité d’adaptation et à sortir de sa zone de confort.

 

Il y a une forte identité réunionnaise basée sur la tolérance et le respect. Il y a peu de racisme car l’ile n’a pas été colonisée au sens strict du terme. L’histoire de l’esclavage est importante dans la culture populaire mais n’est pas source de tensions. La faute de comportement à ne pas commettre est d’arriver en conquérant, ou en position de supériorité voire teintée d’une vision colonialiste (en clair de penser que vous êtes plus civilisé, plus intelligent, plus capable car venant de métropole). En agissant ainsi, vous vous fermeriez immédiatement et durablement un très grand nombre d’opportunités et de collaborations.

  

Quels sont actuellement les secteurs les plus dynamiques ? 

La formation

Les transports alternatifs

Les énergies renouvelables

Les nouvelles technologies

L’agro-alimentaire

Le tourisme responsable

  

Quelques conseils pour quelqu'un arrivant sur l’île de La Réunion ?

- S’investir en dehors de l’entreprise : associations culturelles, humanitaires, sportives, professionnelles, voire religieuses, afin de tisser des relations dans les nombreuses communautés et appréhender les tenants et les aboutissants sur une zone définie de l’île. Car l’île n’est pas uniforme, ni homogène, elle est très diverse et multiculturelle.

 

- Parcourir l’île dans son ensemble, car l’Ouest, Le Sud, le Nord, L’Est, le littoral et les hauts ont des mentalités, des réseaux, des problématiques, des enjeux, des modes de vie très différents. C‘est aussi une source extraordinaire de points de vue permettant d’appréhender un enjeu, une question ou une solution dans toute sa complexité.

 

La pire erreur est de faire de l’entre soi sur cette ile, car vous vous appauvrirez dans tous les sens du terme et vous passeriez totalement à côté de la richesse incroyable de cette île unique au monde.

 

Enfin derniers détails pratiques. Il est important d’avoir le permis et un véhicule. L’île est très mal desservie en termes de transport en commun intercommunal et plus particulièrement dans les hauts. L’île paraît petite, 3,5 fois plus petite que la Corse, mais est souvent paralysée par des embouteillages monstres et récurrents. Il n’est pas rare de mettre plus d’une heure pour réaliser une trentaine de kilomètres.

 

La question du logement. Les prix sont très variables suivant votre zone d’habitation. L’Est et les hauts demeurent assez accessibles. En revanche les deux grandes villes de L’île que sont St Pierre (dans le Sud) et St Denis (dans le Nord) font face à un manque d’offres et les prix s’envolent (compter pour 30M2 entre 600 et 800 € par mois). Je terminerai par les plages de l’Ouest (de St Leu à St Paul) très prisées par les nouveaux arrivants, où les prix ont littéralement explosé, et où la moindre chambre en colocation débute à 600 euros et un studio d’une dizaine de M2 à 700 euros par mois. Nar Trouv !

 

Benoît Falque CONSEIL AUPRES DES PERSONNES ET ORGANISATIONS &ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES CHEZ BFC-DM ISG 92

LA REUNION

 


Bonjour, Pierre  tu es d’origine des Comores, destination à laquelle les gens ne pensent pas forcément pour s’expatrier ou avec laquelle faire des affaires, peux-tu expliquer pourquoi selon  toi ?

On ne pense pas automatiquement aux Comores car la confusion est faite tout d’abord entre Mayotte, ile des Comores mais restée française après les années 70, et la RDC (REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DES COMORES).

C’est ce pays indépendant, fait de 3 îles, avec pour capitale Moroni, qu’il faut aujourd’hui investir car dans un mouvement de croissance, d’ouverture et expansion. Le territoire est petit mais gorgé de richesses (agriculture, tourisme, transports,…).

Il faut en profiter, l’exception ne va pas durer…

 

Peux-tu nous parler des us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires aux Comores ? 

Chaque endroit ou pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du tissu économique et les erreurs à ne pas faire ?

Il faut savoir 2 choses :

_ le pays est musulman mais laïque dans ses interactions avec les mondes extérieurs. Les Comoriens sont tolérants, avec une famille et des ambitions de nature patriarcale.

_ il ne faut pas s’y mêler de politique car l’économie l’emporte toujours sur la base de beaux projets. Prenons l’exemple du développement social, économique et sportif de la fédération comorienne de football : celle-ci a repris son essor sur l’impulsion d’une nouvelle jeunesse depuis 2015, s’est structurée professionnellement (notamment à partir des athlètes expatriés en France) et a réussi une première qualification en 1/8e de finale à la CAN (coupe d’Afrique des Nations) en 2022. L’impact d’image et de réussite rejaillit aujourd’hui sur l’entreprenariat, comme cela se passe aussi en Europe lorsque le social et l’économique créent ensemble de la valeur.

 

Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques aux Comores, actuellement et à venir ?

Ils sont au nombre de 3 :

Le tourisme local, avec de nombreuses initiatives possibles en lien avec les paysages, lieux, gastronomie magnifiques, ainsi que la proximité avec les pays de la pointe de l’Afrique et Madagascar.

 Les transports inter-iles (pourquoi ne pas pousser jusqu’aux drones habités à l’horizon 2030 ?) : il faut savoir être ambitieux…

 L’exploitation des richesses uniques agricoles comme l’ylang-ylang ou le vétiver, sources uniques dans le monde

Ainsi que d’autre déclinaisons comme les boissons à base de gingembre (cf la société Ginger Tonic qui s’implante en France cette année avec les grands groupes de distributions EN CHR).

 

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive aux Comores pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

 Faire attention aux conseils plus haut en termes d’organisation patriarcale et de non-implication en politique

Bien s’intégrer dans la culture et les habitudes, penser que les Comoriens sont ouverts au développement économique pour se mettre au niveau de Mayotte

Comprendre les interactions entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe pour l’économie

…Et aimer manger des plats épicés dont les fameux samoussas et Roumazave

 

 Pierre Said ISG 95 DIRECTEUR MARKETING SOLUTIONS CLOUD ET CYBERSECURITE

FRANCE

LES COMORES

 

 

Bonjour François-Xavier tu as travaillé à Dubaï de nombreuses années, peux-tu tu nous parler de l’attractivité de Dubaï ?

Dubaï est depuis plusieurs années une destination professionnelle très attractive aussi bien pour les jeunes diplômés que pour les actifs plus expérimentés.

C'est un véritable hub entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe. C'est aussi une place stable et confortable pour travailler et rayonner ensuite dans la région. L'arabie Saoudite est à titre d'exemple le pays qui aura la plus forte croissance mondiale en 2022 mais pour autant tout le monde n'est pas pret à s'établir et vivre en Arabie Saoudite. 

 

Peux-tu nous parler des us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires à Dubaï ?

Dubaï est devenu au fil des années très "civilisé" dans son mode de fonctionnement et la vie des affaires est très proche de ce que nous connaissons en Europe. Pour preuve; le pays a récemment décidé d'adopter le semaine de travail lundi à vendredi contre précédemment dimanche à jeudi. Dubaï est aussi à 80% habité par des étrangers ce qui confèrent un caractère très international à la ville.

 

 Quels sont selon toi les secteurs les plus dynamiques à Dubaï, actuellement et à venir ?

Les secteurs les plus dynamiques sont le tourisme, la distribution (produits de luxe ou de base) et le trading en général.

Le pays s'oriente aussi vers les nouvelles technologies et l'éducation.

 

Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive à Dubaï pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel ?

Mon meilleur conseil est de venir sans a priori, oui Dubaï c'est aussi le nid des influenceuses aujourd'hui mais c'est une grande ville avec de nombreuses facettes et cultures qui se mélangent. Chacun peut y trouver facilement son propre mode de vie, un job et des amis.

Le réseau plus qu'ailleurs y est important mais ce n'est pas aux ISG Alumni que je vais l'apprendre ...

 

 François-Xavier Bautmans ISG 96 EX FIRST VICE PRESIDENT MIDDLE EAST  DUDAÏ EDMOND DE ROTHCSHILD ET SENIOR RELATIONSHIP MANAGER EUROPE BIL LUXEMBOURG

 DUBAÏ

 

 

Bonjour Serge, tu travailles au Canada anglophone depuis longtemps,  cette destination  est très attractive  pour travailler pour la jeune génération, peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi  ?


Le Canada est le pays des grands espaces et des lacs, même dans les grandes villes comme Toronto où je demeure, les espaces verts sont vraiment imposants et très nombreux. À tel point qu'on oublie qu'on se trouve dans une ville 3 fois plus grande que Paris avec presque 5 millions d'habitants et je ne parle que de Toronto, la ville la moins verte de toute. Allez à Vancouver, Calgary ou Edmonton et c'est bien plus fragrant.

Et puis au niveau travail, les salaires sont plus avantageux avec un coût de la vie égale à celui de Paris.

Les relations de travail sont plus informelles et restent très orientées business.



Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Canada anglophone et  les erreurs à ne pas faire ?


Oui en effet, la culture du travail anglophone nord-américaine peut vraiment dépayser. Les relations hiérarchiques sont moins importantes que les résultats, et les compétences sur le terrain ont la priorité sur les diplômes.

Les promotions sont monnaies courantes lorsqu'on montre qu'on en veut.

Surtout ne pas comparer constamment avec la culture de travail française, si vous voulez travailler comme en France ou manger comme en France, il faut rester en France.

Et si la promotion est "facile" c'est aussi parce qu'il arrive souvent qu'il faille accepter de commencer à travailler en dessous de son niveau professionnel en France par manque d'expérience canadienne. Mais cela se rattrape très vite.

 


Quels sont pour toi les secteurs les plus dynamiques en ce moment au Canada actuellement ?


Le Canada est le voisin des USA et il est très influencé par son économie. Dans les villes proches de la frontière, le secteur des finances est très prisé. Et nous allons trouver aussi dans ces grandes villes le secteur de l'immobilier en plein boom depuis maintenant 10 ans et toujours en croissance. Enfin tout ce qui est relié de loin ou de près à l'exploitation des ressources naturelles a toujours été le fer de lance de l'économie canadienne.



Quels conseils donnerais-tu à un jeune diplômé qui arrive au Canada pour être en adéquation avec le tissu économique  ?


Améliorer son anglais tout de suite mais en faire un complexe car c'est un pays d'immigration où toutes les sortes d'anglais se retrouvent.

Commencer à créer son réseau via les plateformes de média sociaux avant d'arriver, avoir un bon réseau permet définitivement un bonne intégration économique au Canada

Et puis il faut aussi être prêt à commencer au bas de l'échelle car c'est en prouvant son professionnalisme et ses compétences que les promotions arrivent vite.

Et finalement n'hésitez pas à vous faire aider de professionnels du recrutement, c'est un investissement "payant."

 

 

Serge Paul ISG 94 CHIEF DUSIESS DEVELOPPEMENT OFFICER-IDELLO GROUPE MEDIA TFO /CHAIR OF THE BOARD AFCO TORONTO/ LOCAL AND CULTURAL MARKETING LEADER CONSEIL SCOLAIRE VIAMONDE

CANADA

 

Bonjour Philippe :Tu travailles  au Portugal depuis plusieurs  années, destination  attractive  pour travailler pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon  toi  ?

 

Philippe Des Cars : En effet, il s’agit d’une destination attractive et à la « mode » puisqu’elle combine plusieurs facteurs stimulants.

Depuis ces dernières années avec notamment la tenue d’un Salon Tech le Web Summit, cela a drainé des centaines de start up souhaitant s’installer durablement ici ou centre régional (« near shoring » par exemple).

Cela est également le cas de grands groupes internationaux comme BNP Paribas (Lisbonne) ou Natixis (Porto) qui ont installé leur hub (call center, fonctions de back office, compliance,…) employant des milliers de collaborateurs. Dans un autre domaine, les sociétés type Webhelp ou TéléPerformances se sont implantés de manière très significative.

Par ailleurs, le gouvernement portugais essaye de développer un écosystème vertueux avec l’apparition de dizaines de co-work, d’incubateurs ou plus récemment de véhicules d’amorçage (fonds d’investissement, family offices, private equity,…).

Enfin, il va de soi que l’agilité et la flexibilité du travail des jeunes à opérer au Portugal est également fortement motivée par une qualité de vie extrêmement agréable et une météo exceptionnelle toute l’année. Comme ailleurs, le digital nomade s’y retrouve dans son équilibre travail et loisirs.

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Portugal les erreurs à ne pas faire ? 

 

Contrairement aux apparences qui pourraient faire croire que les Portugais sont des latins comme les français, il convient d’être plus raisonné et calme dans la gestion des échanges de business. Il faut éviter de braquer ses interlocuteurs qui cherchent avant tout le dialogue moyenne et longue durée. Le passage en force n’a pas lieu d’être dans les sphères des affaires.

D’une manière générale, les portugais et portugaises parlent très bien les langues et les pratiquent à une échelle professionnelle. Il est donc indispensable d’avoir un bagage linguistique soutenu.

Cela sous-entend comme partout de ne pas prendre les gens de haut (pouvant être une « spécialité française »).

 

Quels sont  les secteurs les plus dynamiques en ce moment au Portugal et à venir  ? 

Le Tourisme, l’Immobilier, la restauration, les services de Call Centers, la Tech, l’Olive, le Vin, le Liège,…

 

Quels conseils donnerais-tu  à un jeune diplômé qui arrive au Portugal  pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel  ?  

S’intéresser aux particularismes portugais. Le football est bien entendu un excellent facteur d’intégration sociale. Au cours de ces dernières années, les évènements musicaux, artistique, d’arts se sont fortement développés. D’un point de vue géographique à Lisbonne, la ville a tendance à s’étendre vers l’est avec précisément l’apparition de nouveaux zones de bureaux & co-work, de galeries d’art permettant de créer des opportunités d’échange. En d’autres termes, le Portugal a tendance à devenir quasiment un incontournable dans la scène artistique et musicale.

 

Comme tu as travaillé longtemps au Chili, j'en profite pour te demander aussi des conseils pour le Chili  Destination attractive pour travailler, peux-tu nous expliquer pourquoi selon toi ?

 Le Chili demeure une destination attractive et dynamique pour travailler à tous les points de vue.

La ville de Santiago est assez étendue et nichée au pied des Andes. Il est préférable de se loger à proximité du quartier des Affaires (Costanera). La ville est bien desservie par un bon réseau de métro, bus et une multitude de taxis & VTC. Le niveau de sécurité reste au dessus de certains voisins de la région. La communauté Française, malgré l’éloignement, est assez nombreuse et solidaire.

 

   Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du tissu économique les erreurs à ne pas faire ?

 Garder une totale humilité. Le chilien est assez doué et performant dans les affaires et n’a pas attendu les occidents pour développer leur business dans un marché porteur en dépit d’un petit pays en terme de population (18 Millions d’habitants dont 1/3 concentré à Santiago & sa métropole). Il n’est pas rare que les interlocuteurs ne se prononcent pas et n’expriment pas leurs opinions de manière aussi tranchée que les latins (ni oui ni non). Il ne faut évidemment jamais surréagir. Le dialogue et l’échanges doivent être les lignes de conduite.

 

   Quels sont toi les secteurs les plus dynamiques en ce moment au Chili actuellement et à venir  ?

L’industrie du Cuivre (1er producteur mondial) demeure le secteur omniprésent avec des acteurs locaux et internationaux (Canadiens, Américains, Chinois). Autre secteur ayant le vent en poupe les Energies renouvelables (Solaire, Eolien,…) du Nord au Sud.

L’ensemble des services et des biens de grandes consommations sont amplement représentés tout comme le secteur Bancaire et Assurances (plus de 60 compagnies représentées), les réseaux d’agences de publicité (Publicis, Havas, WPP), cabinets de conseil (EY, Accenture, BCG,..)

Toutes les grandes multinationales y sont présentes notamment les groupes Espagnols (Santander, ..), Français (EDF, Sodexo, Vinci, Engie), etc…

 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui arrive au Chili pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel  ?

 Le pré requis est de parler et de maîtriser l’Espagnol. Les locaux (en dehors de certains secteurs tournés vers les US ou Europe) ne parlent pas très bien l’Anglais.

Il est indispensable d’avoir une connaissance approfondie du pays, et notamment de son histoire contemporaine. La dictature a marqué profondément les esprits et laissé des marques indélébiles & douloureuses. La transition démocratique a été un succès suite à l’avènement des Chicago boys. Les récents mouvements sociaux issus de la rue (Octobre 2019) ont chahuté les piliers démocratiques mais les fondamentaux & institutions demeurent solides.

Les Chiliens sont discrets de prime abord mais accueillants et souriants. Il existe de nombreuses occasions de se retrouver autour d’un Barbecue (Asado).


D’un point de vue culturel, le pays s’ouvre de plus en plus. De nombreux groupes de Musique passent depuis des années à Santiago. Le Football est bien entendu considéré comme une religion.

 

 

 

 PHILIPPE DES CARS ISG 94 ENTREPRENEUR ET INVESTISSEUR

LISBONNE PORTUGAL 

& SPOKESMAN OF FRENCH TECH COMMUNITY/SALES DIRECTOR ARARA/CHIEF REVENUES OFFICER GRUPO EL MERCURO AU CHILI DE 2016 A 2019 

CHILI

 

Bonjour Grégoire :  Tu travailles en Espagne  depuis plusieurs années destination attractive  pour travailler pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon  toi  ?

 

Il est intéressant de savoir que grand nombre des étudiants qui à “l’époque" avaient eu l’opportunité de faire un CSNE/CSNA en Espagne ont choisi d’y rester. On parlait de plus de 50% de ce groupe de chanceux qui décidèrent de continuer leur vie professionnelle et personnelle en Espagne ! Cela en dit long sur les attraits de ce pays. On pourrait citer dans le désordre: climat (Sa lumière à Madrid!), gastronomie, ouverture, tolérance, bon vivre, en définitive qualité de vie. Les services publiques fonctionnent bien el les infrastructures du pays sont modernes et très récente. Plus grand réseau de train à grande vitesse d'europe, deuxième au monde…Métros et aéroports ultra-moderne. Enfin un pays dynamique avec des industries référents mondiaux comme le BTP, les télécom ou le tourisme. Bref, un pays d’opportunité, stratégiquement situé entre l’Afrique et l’Europe. 

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités de l'Espagne et les erreurs à ne pas faire ?

 

Cela peut paraitre un lieu commun mais les négociations commerciales se finalisent souvent en dehors des salles de réunion… Le contact humain y est spécialement important. On dit en Espagne “Los negocios los hacen las personas”… (Les affaires dépendent des personnes)….tout est dit…Sinon, les espagnols sont “faciles” d’accès, assez directs. Une erreur à éviter (Que j’ai commise en arrivant il y a maintenant 27 ans), dire que l’on aime pas le foot, vous pourriez passer pour un “martien” !!!. Comme atout important, une bonne résistante aux repas “bien arrosés” et aux nuits écourtées. L’espagnol dort en moyenne 45mn de moins que le reste des Européens !

 

Quels sont  les secteurs les plus dynamiques en ce moment en Espagne et à venir  ? 

L’Espagne est à mon sens un pays dynamique. J’ai cité avant le BTP, les télécom et le tourisme. On pourrait y ajouter la banque, le textile, l’agroalimentaire,  etc…Et un écosystème de “start-up” qui n’est peut-être pas encore au niveau de ses voisins Européens mais qui s’y rapproche de plus en plus. 

 

Quels conseils donnerais-tu  à un jeune diplômé qui arrive en Espagne  pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel  ? 

 Je pense que la clef est évidemment une bonne immersion. Embrasser la culture locale, se faire des amis espagnols (Très facile !), si on arrive seule, privilégier un/e conjoint/e local/e (La meilleure façon d´améliorer son niveau d’espagnol ;-)). Profiter de l’offre touristique espagnole qui est un des plus riche qui soit. Mer, montagne, tourisme rurale, culture, iles magnifiques et un long etc…hélas le stage en entreprise n’est pas aussi développé qu’en France mais il est facile d’y trouver des “petits boulots”. Enfin ne pas douter à utiliser tous ces outils français qui sont à notre disposition: VIE, “Busines France”, soirées ambassade, etc.. et autres réseaux typiquement français qui fonctionnent très bien en Espagne et qui sont porteurs d’opportunités. 

 

 

 

GREGOIRE DESTRE ISG 94 COUNTRY MANAGER SPAIN & PORTUGAL

COYOTE SYSTEMS/ EX SALES MANAGER IBERIA

MADRID ESPAGNE 

 

Bonjour Florent  :  Tu travailles au Mexique  depuis plusieurs années destination attractive  pour travailler pour la jeune génération peux-tu  nous expliquer pourquoi selon  toi  ?

 

Bonjour Florence, effectivement je travaille au Mexique depuis 1998 et ce pays malgré ses difficultés a de nombreux atouts pour y travailler.

La spécificité du Mexique est déjà sa situation géographique : Pays d'Amérique Latine mais étant en Amérique du Nord. Sa proximité et sa large frontière (3100 KM) avec les Etats Unis sont déterminants dans l'attractivité du Mexique.

Le Mexique est aujourd'hui est la 15 -ème économie Mondiale avec une population de 130 Millions d'habitants d'un Age moyen de 29 ans donc un dynamisme à prendre en compte.

L'accord de libre-échange entre le Canada, les USA et le Mexique est primordial pour le Mexique. La Chine ayant perdu de son attraction pour la production (cout de la main d'œuvre, crise du Covid, cout du transport et décisions politiques) Beaucoup de sociétés s'orientent aujourd'hui pour une production au Mexique pour servir cet énorme marché Nord-Américain.

Pour toutes ces raisons le Mexique est vraiment un pays de plus en plus attractif pour y travailler.

 

Chaque pays a ses us et coutumes en matière de savoir être dans la vie et dans les affaires quelles sont les particularités du Mexique et les erreurs à ne pas faire ?

 

Contrairement aux idées reçues les Mexicains travaillent beaucoup et ont peu de vacances. Le système de protection sociale même s'il s'améliore d'année en année n'a rien à voir avec celui de la France par exemple.

Le "quoiqu'il en coute" pendant la pandémie n'était pas envisageable ici, il fallait travailler pour survivre. Il y a une grosse disparité entre les plus riches et les plus pauvres et l'économie informelle a une part importante dans l'écosystème Mexicain.

Une des erreurs que nos compatriotes font en arrivant au Mexique est de penser que nos codes au travail est proche des Mexicains. En effet, nous sommes dans un pays Latin avec de nombreuses similitudes avec la France culturellement mais rapidement il faut se rendre compte que nous sommes dans un autre système de pensée et il faut comprendre ces codes afin de pouvoir faire sa place. Les Mexicains ont un avis positif des Français mais il ne faut absolument pas faire preuve d'arrogance sinon c'est un effet boumerang et le temps de s'en rendre compte l'expatrié aura perdu beaucoup d'argent.

 

Quels sont  les secteurs les plus dynamiques en ce moment au Mexique et à venir  ? 

Historiquement l'économie Mexicaine est liée au secteur de l'énergie et plus particulièrement le Pétrole. Le Mexique est avant tout un pays d'exportation dans de nombreux domaines dont les minerais comme l'argent par exemple (plus grand producteur mondial).

Historiquement le Mexique est aussi un grand producteur agricole, l'élevage et la pêche sont aussi des secteurs d'exportations importants. L'industrie représente près des 25 % des emplois au Mexique et le secteur manufacturier est redevenu très attractif aussi.

Mais de nombreux secteurs sont en croissance comme l'aérospatial (bombardier, Goodrich, Safran...), l'automobile et le tourisme.

Cependant dernièrement nous assistons à une forte dynamique des secteurs de la haute technologie et de l'e-commerce portés par la qualité et le cout de la main-d'œuvre.

  

 Quels conseils donnerais-tu  à un jeune diplômé qui arrive au Mexique pour être en adéquation avec le tissu économique et culturel  ? 

 

Le principal atout est l'adaptabilité et être patient.  Tout prend du temps au Mexique mais au final cela fonctionne. La présence Française est importante et souvent nous y restons par choix.

Ne pas juger et apprendre les codes culturels sont des passages primordiaux pour s'intégrer.

Ensuite les succès stories des Français sont nombreuses au Mexique et si vous respectez les étapes vous aurez toutes les clefs pour réussir au Mexique.

 

 

 FLORENT HOUSSAIS ISG 95 ASSOCIE, DIRECTEUR DU DEVELOPPEMENT EXPORT EQUANCE, PRESIDENT CONSEILLER DU COMMERCE EXTERIEUR DE LA FRANCE AU MEXIQUE

 

 

MERCI A TOUS POUR VOS PARTAGES D'EXPERIENCE, VOS VISIONS ET VOTRE DISPONIBILITE !

SI VOUS AVEC DES QUESTIONS PARTICULIERES NOUS Y REPONDRONS AVEC PLAISIR !

 

ISG ALUMNI 

 

 

 

 

 




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