PORTRAIT D'ALUMNI, CHRISTOPHE DE BACKER, ISG 86, DU CCF A EDMOND DE ROTHCHILD PUIS HSBC A DES POSTES STRATEGIQUES DE DIRECTION ! UN CARRIERE DE PASSION DANS LA FINANCE

 Florence Delsaux : Bonjour Christophe, tu es sorti de l'ISG en 1986 quel a été ton parcours depuis ?

Christophe de Backer : Bonjour Florence, à la sortie de l’ISG j’ai rejoint le CCF, la banque qui allait devenir HSBC France, dans l’activité Equity Market que je dirigerai 10 ans plus tard.

En 2000 je suis rentré a la direction générale de la banque pour diriger l’Asset Management et l’Assurance, puis la Banque privée 5 années plus tard et enfin pour devenir le directeur général d’HSBC France en 2010.

Recruté par Benjamin de Rothschild en 2012, j’ai assuré la direction générale du Groupe Edmond de Rothschild pendant 3 ans avant de revenir chez HSBC à Londres comme responsable Fusion Acquisition pour l’Asset Management global. Je suis rentré a Paris il y 2 ans pour rejoindre une banque d’affaire Mid Cap comme associé .

FD : Tu as toujours exercé dans le domaine de la finance, peux tu nous parler de ce qui te passionne dans ce domaine ?

CDB : Le conseil, les clients, la négociation, la volatilité et la dimension psychologique de cet environnent.

FD  : Tu as longtemps exercé à Londres qu'est ce qui différencie fondamentalement le fait de travailler en France et en Angleterre ?

CDB : Londres est une ville internationale et cosmopolite par définition et donc en matière de Finance de banque. Tout y est pragmatique et efficace. Mais la France est un pays formidablement innovateur où le secteur de la finance y est particulièrement puissant. 

FD : Quels sont les enjeux actuellement de ce secteur ?

CDB : La finance, et notamment ce qui touche le domaine de la croissance des entreprises de taille moyenne, a le défi d’une nouvelle forme de globalisation, de transition énergétique et d’un nouveau modèle social. 

FD : Quels conseils donnerais tu à un étudiant qui se dirige vers le domaine de la finance ? 

CDB : De bien comprendre l’utilité de la finance dans sa composante économique et sociale. A quoi ça sert tout ca?

FD : Aurais tu un souvenir de l'ISG à partager ?

CDB : Pas forcément un souvenir mais le souvenir d’une période heureuse de la découverte de soi-même et de ce que je pouvais faire de ma vie !

Merci Christophe pour cet échange ! 

Florence