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PORTRAIT D'ALUMNI : LUC NADIER, ISG 2022, CEO & FOUNDER SAFEE ! CES AWARDS WINNER : HISTOIRE D'UNE SUCCESS STORY
Florence Delsaux : Bonjour Luc, vous êtes à peine diplômé, 2022 de l'ISG et 7 mois après vous recevez le prix de l innovation au CES de Las Vegas pour votre produit novateur !
Pouvez vous nous en parler ?
Luc Nadier : Bonjour Florence,
Il est vrai que les choses ce sont accélérés d'une façon inédite pour l'équipe Safee, cependant il faut bien comprendre que je ne travaille pas sur Safee depuis seulement 7 mois. Safee c'est une aventure qui a commencé au début de mon Master à l'ISG, beaucoup d'intervenants m'ont aidé à mettre ce projet sur pied, mais, c'est aussi l'équipe Safee qui part leurs centaines d'heures de travail sur ce projet ont permis que l'aventure soit possible. Je pense tout particulièrement à mon associé, Adrien Guilloux qui est une personne que j'ai rencontrée pendant mon Master à l'ISG, il est l'une des figures principales de Safee. Je ne peux donc pas m'attribuer à 100% le mérite de cette innovation.
Toutefois, c'était un de mes rêves et de mes objectifs depuis l'âge de 16 ans et je suis heureux de l'avoir atteint. Ce n'est qu'un début, d'autres grandes choses sont sur le point d'arriver. Nous restons concentrés sur nos objectifs pour permettre à tout le monde de Redevenir Libre & Safee.
FD : Comment vous est venue l’idée de cette coque anti-agression ? Et à quels Compétences business apprises a l’ISG et techniques avez vous fait appel ?
LN : L'idée de la coque de téléphone anti-agression vient du fait que j'ai grandi à Marseille, c'est pour moi une des plus belles villes du monde ! Nous avons une fraternité, des paysages et le meilleur club de foot au monde ! Mais comme toutes les grandes villes, Marseille souffre d'une insécurité forte. Au début, j'ai cru que c'était un sentiment qui était directement relié à ma perception, puis en faisant quelques recherches, je me suis rendu compte que près de 68% de la population française se sentait en insécurité dans la rue, sans parler du problème des violences conjugales.
En arrivant à Lyon et tout particulièrement à L'ISG, j'ai décidé de réagir, j'ai donc cherché pendant plusieurs mois une idée qui permettrait de sécuriser le quotidien de tous et qui ne ferait pas que prévenir l'agression, mais aussi la dissuader et accompagner les victimes.
L'ISG et tout particulièrement le cursus Project Management & Business Innovation au-delà des compétences Business que l'on apprend dans ce genre de cursus qui sont vitales pour pouvoir monter une start-up. Ce cursus m'a permis, par la qualité des intervenants en innovation, de voir le monde d'un œil différent, je ne me contente plus comprendre une situation, je cherche dorénavant à l'analyser en profondeur, en sortir les problématiques et trouver une solution, c'est une vision que j'ai réussi à développer grâce aux deux ans passés au sein de l'ISG Lyon.
FD : J’imagine que votre produit va intéresser des villes des départements voir des gouvernements ?
Qu'en est il ?
LN : Effectivement Florence,
Aujourd'hui, nous sommes en contact avec plusieurs gouvernements et municipalités étrangères qui sont soucieux d'offrir une meilleure qualité de vie à leurs citoyens, ce sont des sujets encore extrêmement confidentiels, je ne pourrais pas en dire beaucoup plus pour l'instant.
Ce que je trouve dommage en revanche, c'est que les Gouvernements Européens ne semble pas être intéressé par notre solution, qui permettrait de régler des problématiques majeures tel que les violences conjugales, les agressions de tout types dans l'espace public et le manque de preuves pour déposer des plaintes. Nous espérons pouvoir leur présenter notre solution dès que le dialogue sera ouvert.
FD : Comment vous voyez vous dans 5 à 10 ans et cela a-t-il été facile de concilier études et entrepreneuriat ?
LN : Très bonne question que je me pose moi-même tous les jours !
Mon objectif n'est pas uniquement de proposer une solution pour l'insécurité, je possède plusieurs autres brevets qui ont pour but de changer certaines facettes du monde dans lequel nous vivons et j'espère avoir la chance de pouvoir développer ces concepts dans un futur proche. Mon but ultime dans 10 ans serait donc d'avoir réussi à sauver des vies avec Safee mais également d'avoir une influence positive sur la société grâce à d'autres innovations en cours de production.
Concernant le fait de concilier études, entrepreneuriat et alternance, vous vous doutez bien que ça n'a pas été simple tous les jours. C'est des charges de travail fortes, cependant je pense que lorsque l'on est motivé et passionné par ce que l'on fait, travailler une grosse partie de nos soirées et de nos nuits une fois toutes nos obligations passées n'est pas réellement un problème. Il faut s'accrocher, ne jamais laisser tomber même dans les périodes où il est difficile de tout concilier. La résiliance ainsi que le fait de s'entourer de bons associés, mentor et d'avoir le soutien des proches est pour moi est la clé de réussite de ce projet.
FD : Enfin auriez vous un souvenir de l’ISG à partager avec nous ?
LN : Oui avec plaisir ! Un souvenir marquant à l'ISG a été mon premier cours avec M. Frederic Garnier, un cours d'une qualité irréprochable qui m'a ouvert les yeux sur le besoin et le devoir que nous avons en tant que jeunes étudiants de proposer de nouvelles innovations au Monde écologiquement parlant autant que sociétalement.
J'aurais une cascade de souvenir à vous proposer, mais celui-là reste pour moi l'un des plus marquants.
Merci Luc !
Florence
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